Joëlle Milquet : “Sur l’aide aux victimes, la Belgique est bien en-deçà”
Joëlle Milquet (cdH), députée bruxelloise et conseillère spéciale auprès du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, a répondu aux questions de Jean-Jacques Deleeuw dans L’Interview, ce jeudi.
Si elle ne s’est pas présentée aux dernières élections communales, la conseillère communale à la Ville de Bruxelles revient d’abord sur les résultats du scrutin pour le cdH. « Évidemment, on savait qu’on allait perdre nos voix vu que la personne qui m’a succédé est moins connue que moi. C’est le jeu quand on s’écarte. Mais on on reste quand même deux sièges au-dessus de DéFI alors qu’on pensait qu’ils allaient doubler leur score », estime Joëlle Milquet. « Nous avons une nouvelle génération de jeunes qui prennent les rênes ».
Concernant son avenir politique, l’ancienne présidente du cdH confirme qu’elle veut « continuer ses engagements politiques », même en tant que bénévole. « Tant que je travaille pour une cause collective, je suis passionnée. Que ce soit pour les élections fédérales ou européennes. Ou même à un autre titre », explique-t-elle.
Elle est ensuite revenue sur son rôle de conseillère spéciale auprès du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, dans le cadre de l’aide aux victimes de terrorisme. « Quand j’ai rencontré les victimes, la première fois, j’ai été gênée et bouleversée d’entendre la manière avec laquelle on avait raté une série de choses en matière de prise en charge, de reconnaissance… », explique-t-elle. « Des choses ont évolué depuis mais fondamentalement, on est bien en-deçà de ce qu’on doit faire ». Elle demande notamment une meilleure indemnisation et surtout un suivi personnalisé pour les victimes, via une future agence interfédérale pour les victimes. “On doit repenser au fait que les victimes ont besoin d’un seul point de contact”, confie Joëlle Milquet. “On a aussi beaucoup à apprendre des modèles étrangers”.
► Retrouvez L’Interview du lundi au vendredi à 12h45 sur BX1.