Sans-papiers: pour Clerfayt, le fédéral doit assumer ses responsabilités bien au delà du plan d’action

Au-delà du plan d’action policier élaboré de commun accord par le ministre de l’Intérieur ainsi que les bourgmestres de Schaerbeek et de la Ville de Bruxelles, pour gérer la situation à la gare du Nord de Bruxelles, le fédéral n’avance aucune solution quant à la gestion de l’accueil des migrants en transit dont il est responsable, a affirmé mercredi soir le bourgmestre de Schaerbeek Bernard Clerfayt (DéFI).

Selon le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA), un accord est intervenu avec les deux zones de police Bruxelles-Ixelles et Nord, l’Office des Etrangers, la police judiciaire, la police fédérale et la police du chemin de fer permettant une “approche intégréedu phénomène transmigratoire à la gare du Nord et aux alentours de celle-ci pour assurer que la gare puisse à nouveau être complètement au service des passagers.

Cet accord prévoit un renforcement de la présence de la police fédérale dans la gare où une patrouille de trois hommes sera présente dès l’ouverture, a précisé Bernard Clerfayt. En plus de ses trois missions particulières (contrôle au moment des distributions de repas, contrôle au moment de la fermeture de la gare, contrôle au niveau des vols à la tire et des bagages), la zone de police de Bruxelles-Nord (Schaerbeek-Evere-Saint-Josse) mettra en action une patrouille de deux hommes à l’extérieur de la gare. Des policiers de la brigade canine et des transports seront en outre mobilisés pour faire baisser la tension.

Mis en application ce jeudi matin, les forces de l’ordre on vidé la gare du Nord, comme on peut le voir sur ces images Belga.

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10 mai 2018 - 07h00
Modifié le 10 mai 2018 - 16h04