Union-Beerschot arrêté par les supporters anversois : le Beerschot ne s’oppose pas à un forfait
Le club anversois l’a confirmé devant le conseil disciplinaire de l’Union belge de football, ce vendredi.
Le Beerschot ne s’opposera pas à une défaite sur score de forfait pour le match Union Saint-Gilloise / Beerschot qui a dû être arrêté à la 82e minute dimanche dernier après que des supporters anversois ont lancé des fumigènes et sont montés sur la pelouse du stade Marien lors de cette rencontre de la 34e et dernière journée de la phase classique du championnat.
Le conseil disciplinaire de l’Union belge de football s’est penché sur ce dossier ce vendredi et a entendu les deux parties. L’instance dit vouloir prendre une décision le plus vite possible. Celle-ci pourrait tomber encore vendredi, ou plus vraisemblablement samedi ou au début de la semaine prochaine.
Pour rappel, l’arbitre Alexandre Boucaut avait arrêté le match quand des supporters anversois ont lancé des fumigènes sur la pelouse du stade Marien. Certains supporters anversois ont même pénétré sur le terrain pour venir invectiver les fans unionistes. M. Boucaut avait décidé d’arrêter définitivement le match dont seules 82 minutes ont pu être jouées.
► Voir aussi | Fumigènes et supporters sur la pelouse : le match Union-Beerschot arrêté (vidéo)
Le Beerschot déjà relégué
Le Beerschot ne conteste pas les troubles. Le club anversois, relégué en D1B avant le début du match, demande que l’affaire soit dissociée en deux parties. Le vice-président Walter Damen, qui représentait le Beerschot, a indiqué que “le Beerschot se pliera à la sagesse et apportera sa collaboration pour un déroulement normal de la compétition”.
Les Rats acceptent donc le score de forfait, comme l’a demandé le parquet de la fédération, mais veulent s’occuper des sanctions plus tard. Le Beerschot dit préparer un plan d’action pour éviter les émeutes à l’avenir, mais celui-ci n’est pas encore terminé. Le conseil disciplinaire a proposé de prendre une décision dans cette partie du dossier dans les six semaines, pour le 1er juin, ce que le Beerschot a accepté.
Aucun autre club que le Beerschot ou l’Union n’était représenté ce vendredi à l’audience qui s’est tenue au siège de la fédération à Tubize. Pour rappel, le parquet a demandé quatre matches à domicile à huis clos pour le Beerschot, dont un avec sursis, ainsi qu’une amende de 10 000 euros.
Avec Belga – Photo : Belga/Jasper Jacobs