Le pilote bruxellois Ugo de Wilde victorieux au Road to Le Mans

Ugo de Wilde a triomphé, samedi, au Road To Le Mans.

Bruxelles peut s’enorgueillir d’avoir dans ses rangs un jeune pilote très prometteur : Ugo de Wilde, 18 ans. En mars dernier, nous l’avions d’ailleurs suivi en pleine préparation du “Road To Le Mans”, sur le circuit de Mettet.

Un entraînement qui semble avoir porté ses fruits, puisque le Bruxellois a imposé haut la main son proto Duqueine LMP3 Mühlner Motorsport, à moins de trois heures du départ des 24H du Mans.

► Reportage | Nous l’avions rencontré en 2018 : il préparait déjà le championnat d’Europe de F3 (29/12/2018)

La déception jeudi…

La course avait douloureusement débuté, jeudi, pour Ugo de Wilde, avec une première manche terminée au 27e rang, après avoir mené la course durant 26 minutes.

“C’était en effet très frustrant” avouait le pilote parti deuxième et passé en tête dès la première chicane Dunlop, “Je menais avec une déjà confortable avance quand la voiture de sécurité est entrée en piste. Ensuite, cela nous a joué un bien mauvais tour et cela a faussé complètement l’épreuve car le règlement stipule que la pitlane n’est ouverte pour le changement obligatoire de pilote qu’à partir de la 22e minute. Or, à cause d’une safety car n’adoptant pas une vitesse constante ni appropriée, je me suis retrouvé en tête de la meute derrière la SC à 21’45. Moi et les six concurrents me suivant ne pouvions pas rentrer dans la pitlane. Au contraire des pilotes classés à partir du 8e rang. C’est complètement absurde. Cela nous a coûté deux minutes et la chance de jouer la victoire. On ne pouvait rien y faire. Le règlement est ainsi fait”

 

View this post on Instagram

 

A post shared by Ugo de Wilde (@ugodewilde27_)

… et le soulagement samedi

Mais la réussite fut finalement au rendez-vous samedi midi : Ugo de Wilde s’est imposé haut la main lors de la deuxième course, avec plus de onze secondes d’avance à l’issue des treize tours de 13,6 km.

“Moritz est parti depuis la pole et s’est envolé. Il prenait environ deux secondes par tour à son plus proche poursuivant Jean Glorieux” explique le Bruxellois, “Il a juste perdu quelques secondes lors d’une Slow Zone car la radio ne fonctionnait pas bien et il ne savait pas si c’était safety car ou Slow Zone. Il a donc ralenti trop tôt”. Mais l’Allemand cédait le relais à Ugo avec 9 secondes d’avance qui se transformait en une avance de près du double quelques tours plus tard. Quand j’ai su que j’avais 18 secondes d’avance et qu’il ne restait que cinq tours, j’ai commencé à lever le pied. Il ne servait à rien de prendre des risques, surtout dans les virages rapides où l’auto avait tendance à être un peu trop survireuse”

► Reportage | En 2020, Ugo de Wilde nous présentait ses ambitions pour l’année (12/01/2020)

Une des victoires les plus émotionnelles de ma carrière

Samedi après-midi, Ugo de Wilde se confiait encore sur sa victoire, et parlait de “l’une des victoires les plus émotionnelles  de ma carrière sur le grand circuit du Mans, où j’ai fait retentir la Brabançonne deux heures trente avant le départ des 24H“.


 

ArBr – Photo : Facebook / Ugo de Wilde – Racing

Partager l'article

22 août 2021 - 11h45
Modifié le 22 août 2021 - 11h45