Watermael-Boitsfort : une pétition de 9.100 signatures pour défendre le Chant des cailles

Une pétition de plus de 9.100 signatures pour la préservation du Chant des Cailles situé à Watermael-Boitsfort a été remise mercredi après-midi à des représentants du cabinet du ministre-président du gouvernement bruxellois Rudi Vervoort (PS), de la secrétaire d’État en charge du Logement Nawal Ben Hamou (PS) et du ministre de l’Environnement et de la Transition climatique Alain Maron (Ecolo). Une délégation a pu faire entendre ses revendications.

“Le Chant ne nous appartient pas et si les pouvoirs en place décident de passer en force, la ferme du Chant des Cailles aura juste le droit de se taire”, déplore Luc Vandermaelen, représentant du collectif citoyen des Amis du Chant des Cailles. “Mais, il y a une pression citoyenne. Des citoyens se lèvent pour dire qu’ils expérimentent quelque chose qui est de l’ordre de la solidarité”.

Environ 900 personnes avaient manifesté le 13 février dernier pour la préservation du site. Les manifestants et les signataires de la pétition dénoncent le lancement, le 21 décembre dernier, par la société du logement de la Région bruxelloise (SLRB), d’un marché public pour la construction de 70 logements sociaux sur un quart de la superficie du terrain agricole exploité par l’ASBL La ferme du chant des Cailles.

Chant des Cailles : la majorité Ecolo-MR et le PS se donne un mois pour trouver une solution

Les signataires refusent “la mise sous tutelle publique”  que cela implique pour le projet citoyen d’agriculture urbaine. Ils s’opposent de plus à la bétonisation d’un espace vert pour des logements qui pourraient selon eux être construits sur des sites déjà urbanisés. “Est-ce que cela fait encore sens de retirer des espaces verts à Bruxelles alors que d’autres solutions sont possibles ?”, questionne Luc Vandermaelen.

Le collectif appelle à sortir de la logique de la bétonisation des sols et à envisager les alternatives existantes. Il propose par exemple de déployer des politiques pour reconvertir les nombreux bureaux vides en appartements.

La Région et la commune ont un mois pour négocier et tenter de trouver une position d’entente.

Belga – Photo: BX1