Voici les grilles-horaires que Marie-Martine Schyns propose du maternel au secondaire
Samedi prochain, la ministre de l’Éducation Marie-Martine Schyns (cdH) soumettra à consultation citoyenne plusieurs propositions de grilles horaires. En secondaire, le latin sera enseigné au sein du cours de français tandis que les cours d’histoire et de géographie fusionneront dans un cours de sciences humaines, rapporte La Libre Belgique, qui a obtenu les différents scénarios.
Dans le cadre du Pacte pour un enseignement d’excellence, la ministre de l’Éducation de la Fédération Wallonie-Bruxelles a préparé deux scénarios de grilles horaires pour l’enseignement maternel et primaire ainsi que trois scénarios pour les trois premières années de secondaire, soit jusqu’à la fin du tronc commun.
Pour le fondamental, la ministre propose de choisir entre un renforcement des périodes consacrées à l’apprentissage du français et des mathématiques en première et deuxième primaires et une approche polytechnique des apprentissages dès la première primaire. Pour le secondaire, le premier scénario propose de passer à des périodes de cours de 45 minutes, le second de maintenir les actuelles périodes de 50 minutes et le troisième d’organiser toutes les sept semaines une semaine “concentrée”, lors de laquelle l’horaire serait basé sur des demi-journées ou des journées entières consacrées à une même discipline.
Dans tous les cas, l’histoire et la géographie seront enseignées au sein d’un même cours de sciences humaines, précise La Libre Belgique. Le latin intégrera quant à lui le cours de français.
Samedi, 150 parents et enseignants débattront de ces propositions lors d’une “journée de consensus”. Parallèlement, Mme Schyns a commandé à la Fondation Roi Baudouin une étude sur les rythmes scolaires, a-t-elle confirmé à La Libre Belgique ainsi qu’à Sudpresse. D’abord sur le rythme d’une année scolaire, avec un rapport prévu en juillet, puis sur celui de la journée. Selon les premières réflexions au sein du cabinet de la ministre, l’idée pourrait être de réduire les vacances d’été, et de proposer deux semaines de congé au terme de sept semaines de cours, durant la période scolaire.
Gr.I. avec Belga – Photo : Belga/Benoît Doppagne