Violences policières à Bruxelles : la CGSP demande la création d’une commission d’enquête

Le syndicat CGSP-ALR Bruxelles a demandé vendredi la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les violences policières lors de récentes manifestations à Bruxelles, dénonçant un “usage disproportionné et répétitif de la force” destiné à “dissuader la population de manifester”.

Dans un communiqué, le syndicat dénonce des faits d’une “gravité extrême” survenus lors de manifestations les 2 et 14 octobre, ainsi que durant une expulsion de sans-papiers le 17 octobre. La CGSP-ALR évoque des policiers qui auraient frappé “à la tête avec des matraques télescopiques jusqu’à effusion de sang” et proféré des insultes comme “Gaucho de merde”, “sales putes” ou “rats”.

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Le syndicat critique également l’utilisation de la technique de la “nasse” (encerclement des manifestants) et des gaz lacrymogènes “lancés dans des zones fermées, sur des personnes déjà immobilisées”. Il rappelle que la zone de police de Bruxelles et le bourgmestre Philippe Close ont été condamnés en mars dernier par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour usage disproportionné de violences policières et utilisation de la technique de la nasse, décision contre laquelle un appel a été interjeté.
“Pas un mot pour les victimes. Pas un geste pour les blessés. Juste un regard satisfait, complice et méprisant de la part des autorités administratives”, dénonce la CGSP-ALR.

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Le syndicat condamne “toute violence à l’encontre de la police, tout comme l’usage disproportionné de la force par la police”. Il refuse que “la police soit utilisée pour réprimer violemment les mouvements sociaux et les manifestations pacifiques”.
La CGSP-ALR demande aux parlementaires de créer une commission d’enquête sur “les agissements de certains agents qui salissent l’honneur de l’ensemble de la profession”, rappelant qu’une des missions du parlement est “le contrôle démocratique des agissements de l’exécutif”.

Belga

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