Sécurité routière : plus d’accidents mais moins de décès au cours du premier semestre de 2021

Entre janvier et juin 2021, 4 personnes sont décédées sur les routes bruxelloises, alors qu’elles étaient 10 au cours de la même période en 2020.

Parmi ces 4 morts, l’un est un piéton, un autre est un occupant d’une voiture et les deux derniers sont des cyclistes. Le nombre de tués sur place n’a jamais été aussi bas depuis 2016 (3), c’est ce que révèle le baromètre sur la sécurité routière de l’institut Vias.

Toutefois, le nombre d’accidents a augmenté : il est passé de 1481 en 2020 à 1568 en 2021, toujours au cours du premier semestre. Le nombre de blessés est également en hausse puisqu’il passe de 1724 à 1792.

Des chiffres opposés dans les autres régions

Si en Wallonie, le nombre de décès connaît également une diminution puisqu’il est passé de 88 au premier semestre de 2020 à 70 durant celui de cette année, la Flandre, elle, connaît une augmentation du nombre de morts sur les routes, passant de 88 à 109. Quant aux accidents, ils sont en hausse au sein des deux régions: de 3.824 à 4.441 en Wallonie, et de 8.585 à 9.509 en Flandre. Il y a aussi eu plus de blessés en 2021 par rapport à 2020 dans ces deux régions.

Enfin, l’institut remarque une hausse de 39% du nombre d’accidents impliquant un cyclomoteur en Belgique. Ce nombre avait pourtant diminué de 55% entre 2011 et 2020.

► Lire aussi | Vias : un tiers des accidents de la route en Belgique impliquent un récidiviste

“Les assouplissements ne doivent pas mener à un relâchement sur les routes”

Pour Vias, cette augmentation n’est pas due au succès des vélos à assistance électrique car sur les 1.517 victimes, seuls 123 en utilisaient. “En raison des restrictions plus strictes l’an dernier, il est très difficile de comparer le premier semestre de 2021 avec celui de 2020” conclut Vias. “Si la tendance générale reste positive en ce qui concerne le nombre de décès, la hausse importante des victimes en Flandre reste préoccupante. En effet, on s’oriente petit à petit vers une reprise totale des activités et ces assouplissements ne doivent pas mener à un relâchement sur les routes“.

Y. Mo. avec Belga

■ Reportage de Sabine Ringelheim, Béatrice Broutout et Pierre Delmée.