Vervoort confirme : les LVC doivent avoir une licence bruxelloise pour attendre des courses à Bruxelles
Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) ne change pas de cap: seuls les chauffeurs LVC titulaires d’une autorisation LVC délivrée par la Région bruxelloise peuvent y attendre des courses, a-t-il maintenu mardi, au cours d’échanges en commission des Affaires intérieures du parlement régional.
Cette mise au point fait suite aux contestations de l’opposition, qui critique cette position du gouvernement.
Pour David Weytsman (MR), cette position défendue dans une circulaire et les contrôles qui en découleront ne respecte pas le texte de l’ordonnance dite “sparadrap”, votée en décembre pour permettre à certains chauffeurs de LVC de poursuivre leur activité jusqu’au vote de la réforme définitive à travers le Plan taxis en cours de concertation avec le secteur. Selon lui, elle empêche de facto à un millier de chauffeurs de continuer à travailler à Bruxelles.
Cette interprétation gêne également les députés de la majorité Arnaud Verstraete (Groen) et Marc Loewenstein (DéFI) pour qui cela ne correspond pas à ce qui avait été convenu.
Plus de contrôles
Mais Rudi Vervoort (PS) n’en a pas démordu en s’appuyant sur le cadre juridique. Selon lui, l’ordonnance temporaire adoptée le 10 décembre dernier étend aux exploitants-chauffeurs titulaires d’une autorisation LVC délivrée par la Région bruxelloise avant le 15 janvier ou ayant introduit leur demande avant cette date et prestant minimum 20 heures par semaine la possibilité d’exploiter un service de taxi dans le cadre des courses dispatchées par les plateformes électroniques agréées.
Le ministre-président bruxellois avait tenu le même discours ce mardi après-midi lors de sa rencontre avec les représentants de la Fédération belge des taxis (FeBet). Il avait alors assuré que les contrôles des chauffeurs LVC seraient renforcés.
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Avec Belga – Photo : Belga