Versus spécial Défi avec les quatre candidats à la présidence
Ils sont quatre, et la semaine prochaine il n’en restera qu’un ou une avec une mission à la tête de Défi, faire au moins aussi bien qu’Olivier Maingain, incontestable président depuis 1995. Quelle vision politique? Quelle stratégie? Quel tabou? Quel partenaire privilégier? Bienvenue dans Versus spécial Défi, animé par Michel Geyer.
Chaque candidat dévoile sa ligne s’il est élu à la tête du parti.
François De Smet, député fédéral: “Défi c’est le parti de la réussite sociale. C’est vrai, nous sommes des libéraux, sociaux et progressistes. Nous croyons en l’économie de marché, à la valeur du travail, nous voulons aider ceux qui travaillent et en même temps, il y a des gens dans les rues. Il faudra donc aider pour que la redistribution fonctionne. Mais cette philosophie nous l’appliquons déjà. Il faut pas aller très loin pour s’en rendre compte quand on prend par exemple Didier Gosuin ou Bernard Clerfayt. Nous avons réussi à faire baisser le chômage de plusieurs points à Bruxelles et y compris le chômage des jeunes. Nous accentuons tout sur l’enseignement, la formation et la qualification. La ligne de Défi me semble de plus en plus claire, ce n’est pas pour cela qu’il ne faut plus y travailler mais je trouve que nous réunissons tout ceux qui ne veulent pas d’une forme d’assistanat.”
Julie Leclercq, conseillère communale d’Engis: “J’ai déjà plus le principe socio-libéraux, déjà. Il faut garder une économie forte, une création de l’emploi , une formation pour les jeunes, et cela, de plus en plus. Mais c’est vrai que l’on a une précarité, tant à Bruxelles qu’en Wallonie, et il faut lutter contre en passant par la formation. Mais aussi en voyant plus loin au niveau de la sauvegarde des francophones. Ça c’est notre identité, et moi, dans mon programme, je pense à tous les francophones, peu importe où ils habitent. Alors oui, c’est vrai que Défi a perdu des militants, des votes mais il y a tout à fait ce renouveau qui peu être apporté. On peut récupérer les militants, on peut récupérer des votes. Mais on n’a peut-être pas visé tous les électeurs et c’est dommage. Il faut toujours prôner cette économie en restant social et penser aux plus précarisés.”
Jean-Claude Cremer, vice-président de Défi Luxembourg: “La première chose c’est qu’on a signalé qu’il fallait travailler. Mais moi j’ai envie de travailler le mieux possible. Monsieur Maingain a fait beaucoup de choses mais il faut toujours aller de l’avant et avoir des défis à relever. Mais que demandent les électeurs de façon générale? Tout simplement, à un homme politique, d’être simple, qu’on le comprenne, qu’il parle aux 80% des personnes. Il y a eu des choses qui n’ont pas été mal faites mais trop bien faites. Par exemple la Bible de Défi. Il faut rationaliser, simplifier et en toute circonstance, il faut avoir du respect. Si le gestionnaire public est tout simplement honnête et droit, dit les choses et ose dire, je crois que c’est très important.”
Christophe Magdalijns, député bruxellois: “Moi je suis volontiers social-libéral et j’ai une fibre sociale que je souhaite affirmer. Je crois qu’on a un peu perdu l’âme francophone du parti. un de mes objectifs c’est aussi de ramener cette fibre francophone, cet ADN FDF, qu’il faut bien-sûr joindre au reste ou fondre dans la marque Défi mais cet ADN francophone j’y tiens beaucoup. Donc francophone évidemment, social-libéral et aussi écolo-réalise.“