Vers une diminution sensible des expérimentations animales à Bruxelles
Bruxelles se dirige vers une réduction sensible des expérimentations animales. Le gouvernement bruxellois a adopté jeudi dans ce sens une modification de l’Arrêté Royal du 29 mai 2013 relatif à la protection des animaux de laboratoire. C’est ainsi que, dès 2025, les tests de sécurité (pour les médicaments essentiellement) et de formation seront interdits, hormis des exceptions bien définies. D’autre part, les expérimentations sur les chiens, les chats et les primates ne seront, elles, plus du tout autorisées à partir du 1er janvier 2020.
Selon la secrétaire d’Etat bruxelloise en charge du Bien-être animal, Bianca Debaets (CD&V), il a été déterminé, pour la recherche appliquée, qui représente environ 11% des tests, qu’une réduction de 20% du nombre d’expérimentations animales devait être atteinte. En ce qui concerne les tests de sécurité et de formation (16% du total des tests effectués), ils ne seront plus autorisés dès le 1er janvier 2025, sauf si aucune alternative n’existe et que la recherche en question s’avère absolument nécessaire. Pour ces exceptions, un accord du gouvernement bruxellois sera, au cas par cas, également nécessaire.