Valérie Glatigny veut réformer le calendrier scolaire pour coller aux autres communautés
La ministre de l’Enseignement veut revenir en arrière dans l’organisation des vacances et des rythmes scolaires des élèves.
Pour l’instant, les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles suivent un rythme de sept semaines de cours, suivies de deux semaines de congés. Selon l’ancienne ministre de l’Enseignement, Caroline Désir, cela permet de mieux respecter les rythmes biologiques des élèves.
De son côté, la nouvelle ministre de l’Enseignement, Valérie Glatigny, voudrait “mieux tenir compte du bien-être des élèves et des familles“, comme le rapportent nos confrères du Soir. Le but ? Mieux coller aux pratiques des communautés flamande et germanophone pour faciliter la vie des familles où les enfants sont dispersés dans différentes écoles et soumis à différents rythmes scolaires.
Une note a été soumise au comité du Pacte pour un enseignement d’excellence avec des ajustements de calendrier sur les dix prochaines années.
Les élèves risquent, par exemple, d’avoir jusqu’à neuf semaines de cours. Luc Toussaint de la CGSP Enseignement, contacté ce matin, estime que c’est “beaucoup trop, à la fois pour la pénibilité du travail des enseignants, mais aussi pour le bien-être des élèves“. Luc Toussaint insiste sur le besoin de périodes de repos.
Le comité du pacte pour un enseignement d’excellence a remis un avis négatif sur la note de Valérie Glatigny. Il juge la modification disproportionnée, puisqu’elle ne profiterait qu’à une minorité de familles. D’autant plus que la plupart des familles se sont déjà adaptées au calendrier de ces dernières années.
Les syndicats ne sont pas fermés à revoir le calendrier, jugeant qu’il y a des points positifs et négatifs de chaque côté.
■ Explications d’Emilie Vanhemelen dans Bonjour Bruxelles