Valérie Glatigny : “Les mesures structurelles demandées par la FEF seront sur la table dans les prochains mois”

Depuis mercredi, des étudiants occupent le siège de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour demander des mesures structurelles pour lutter contre la précarité.

Les choses se passent sereinement“, indique ce jeudi midi Valérie Glatigny (MR), ministre de l’Enseignement scupérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, alors que des étudiants occupent depuis mercredi le siège de son gouvernement pour protester contre le manque de mesures structurelles pour lutter contre la précarité étudiante. “Une rencontre vient d’avoir lieu avec les représentants de la FEF“, indique-t-elle, “La rencontre a permis de lever des malentendus. Nous sommes conscients que la précarité s’est creusée avec la crise sanitaire et requiert des mesures d’urgence et des mesures structurelles (…) Nous avons rappelé les mesures déjà prises, notamment les subsides sociaux supplémentaires. Et nous avons parlé des mesures structurelles que nous sommes en train de prendre, notamment des aides à la réussite, de 6 millions versés chaque année.

► Reportage | Le siège de la Fédération Wallonie-Bruxelles occupé par des étudiants

De son côté, la FEF demande l’extension du gel du minerval pour d’autres études que celles actuellement concernées. “On va examiner le budget nécessaire de manière à pouvoir faire une proposition“, indique la ministre. “Nous sommes bien engagés pour travailler sur des mesures structurelles“, assure-t-elle, tout en reconnaissant que “c’est difficile de s’engager dès à présent sur un montant“.

Est-ce pour autant que les étudiants vont lever l’occupation du bâtiment ? “Nous allons voir comment les étudiants reçoivent cette offre de collaboration“.

T.D.