Union – Liverpool : un dispositif policier important pour éviter tout débordement

L’Union rencontre Liverpool ce soir au Parc Astrid. Un grand événement pour les supporters saint-gillois mais aussi un match à risque. “Un match avec Liverpool est toujours un match à risque.”, indique Philippe Boucar. Le commissaire de police de la zone Bruxelles-Midi était l’invité de Bonjour Bruxelles.

Si la situation s’est améliorée, et que les supporters se comportent mieux, “il faut toujours être prudent avec les supporters anglais lorsqu’ils quittent l’île.”

Europa League : une élimination de l’Union « serait une déception »

Dans ce contexte, un dispositif particulier est prévu pour éviter tout débordement “avec des dispositifs mixtes avec la police de Bruxelles et les autres polices zonales et nous gérons de manière collatérale. Les Plaisirs d’hiver font l’objet d’une attention particulière.”

A propos des incidents lors de la rencontre Anderlecht – Standard, Philippe Boucar explique les difficultés auxquelles les policiers sont confrontés dans l’identification des fauteurs de troubles. “On arrive à décoder mais c’est très difficile car les supporters se masquent le visage, changent de vêtement, et utilisent des moyens pyrotechniques pour créer des écrans de fumée.” Jeudi dernier, ce sont quelques supportes d’Anderlecht qui ont mis le feu au poudre en envoyant des fumigènes vers les supporters du Standards, qui ont répondu violemment.  Le plus important c’est l’identification. aujourd’hui on peut identifier la personne qui a acheté un ticket mais pas vérifier que c’est bien elle qui entre dans le stade.

Revoir notre reportage||Les matchs Anderlecht Standard se joueront sans fans visiteurs jusqu’à la fin de la saison 2024-2025

Les matchs à risque à huis clos, la solution ? “C’est plus facile mais punir des gens qui n’y sont pour rien à cause quelques  imbéciles c’est un peu exagéré. Il faut d’autres moyens pour endiguer les violences et écarter les fauteurs de trouble.”

Selon Philippe Boucar, la situation a bien évolué depuis 1985, grâce aux moyens supplémentaires dans la lutte contre les violences dans le football, “mais le phénomène est cyclique, il revient. La société est de plus en plus violente et le football en est le reflet.”

Le plus important c’est l’identification. On peut identifier la personne qui a acheté le ticket mais pas l’authentifier (est-ce bien elle qui entre dans le stade).

Ecouter l’interview de Philippe Boucar, commissaire de police de la zone Bruxelles-Midi dans Bonjour Bruxelles