Une trentaine de personnes réunie devant l’ambassade d’Iran en soutien à Ahmadreza Djalali

Une trentaine de personnes ont pris part jeudi de 19h00 à 20h00 à une veillée organisée par l’ONG Amnesty International, la Vrije Universiteit Brussel (VUB) et l’Université libre de Bruxelles (ULB) devant l’ambassade d’Iran à Bruxelles, en solidarité avec le docteur suédo-iranien Ahmadreza Djalali, qui fêtera vendredi ses 50 ans en prison.

Un mot de ses enfants a été lu. Ils ont notamment fait le souhait que ce soit le dernier anniversaire de leur père qu’ils passent loin de lui. Des participants leur ont écrit en retour des cartes pour leur exprimer leur soutien. Un parterre de 50 bougies a été allumé au pied d’une grande bougie gonflable d’Amnesty International et devant l’amphithéâtre Paul-Émile Janson, situé avenue Franklin Roosevelt.

“C’est un enseignant de la VUB, notre université sœur”, a commenté la rectrice de l’ULB Annemie Schaus, présente à la veillée. “On soutient depuis le début les actions, qui ont à chaque fois lieu ici, vu que l’ULB est située en face de l’ambassade d’Iran”. Elle a remarqué qu’une grande banderole appelant à sa libération reste en permanence accrochée au-dessus de l’entrée de l’amphithéâtre.

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“Nous ne cesserons jamais de nous faire entendre et d’appeler à l’action, jusqu’à ce qu’Ahmadreza Djalali soit libéré”, a par ailleurs assuré la rectrice de la VUB, Caroline Pauwels. Une banderole portait de plus un message qualifiant les mauvais traitements physiques et psychologiques subis en prison par Ahmadreza Djalali de torture. Amnesty International a relevé que son état de santé est inquiétant.

“Le docteur Djalali et ses proches vivent ce cauchemar depuis près de six ans”, a déploré François Graas, coordinateur des campagnes et du plaidoyer pour l’ONG. “La pétition pour sa libération a récolté plus de 130.000 en Belgique. Pour Amnesty, c’est un record au niveau belge”.  L’ONG rejoint l’appel aux politiciens européens du chef des urgences de l’UZ Brussel Gerlant Van Berlaer, collègue à la VUB d’Ahmadreza Djalali. Il leur demande de remettre la question de sa libération à l’ordre du jour et de continuer à faire pression jusqu’à obtenir gain de cause.

Belga – Photo: Dirk Waem