Mesures sanitaires : une manifestation organisée pour le “respect des libertés fondamentales”

Selon les organisateurs, plus de 600 associations européennes se sont regroupées ce dimanche pour montrer leur désaccord avec les restrictions sanitaires pris face au Covid-19. Une manifestation autorisée par Philippe Close (PS), bourgmestre de la Ville de Bruxelles.

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Selon les organisateurs, parmi lesquels World Wide Demonstration for Freedom et Europeans United for Freedom, près de 100.000 personnes sont attendues dans les rues de Bruxelles. Selon la police, ils étaient 50.000. Les manifestants belges étaient invitées à se rassembler dès 11h à la gare de Bruxelles-Nord, avant d’être rejoint par les manifestants venant d’autres pays européens vers 12h. 12h, c’est également l’heure de départ de la marche qui aura comme point d’arrivée le parc du Cinquantenaire.

Une fois le cortège arrivé au Cinquantenaire, des discours ont eu lieu à partir de 14h30.

“Il n’y a pas de groupe que nous excluons”

Pour rassembler un maximum de personnes, European United for Freedom souligne sur Facebook que tout est le bienvenu à la manifestation ; “nous souhaitons la bienvenue à tous. Gauche, droite, antivax ou vaxxxé,… Il n’y a pas de groupe que nous excluons. Tant que vous voulez marcher en paix sans violence ni entrave à la marche vous êtes les bienvenus pour marcher avec nous. Tant que vous ne prétendez pas que la marche appartienne à un seul groupe de personnes spécifique, vous êtes les bienvenus. Pas d’exceptions !“.

Au travers de cette manifestation, les organisateurs disent défendre “la démocratie, les droits de l’Homme et le respect de la Constitution“. Europeans United for Freedom estime sur son site internet que la propagation du Covid-19, la saturation des hôpitaux en rapport et le décès de personnes à la santé fragile ne justifient pas de déroger aux libertés fondamentales garanties par la démocratie.

La pire maladie que nous avons importée de Chine n’était pas le virus, mais le totalitarisme“, selon son propos. Le mouvement critique aussi le manque de débat public en amont des décisions prises par les gouvernements sur base des conseils d’experts scientifiques.

Y. Mo. avec Belga – Photo : Belga 

■ Reportage de Camille-Flora Damanet, Camille Dequeker et Stéphanie Mira

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23 janvier 2022 - 18h28
Modifié le 24 janvier 2022 - 11h04