Une étudiante agressée sexuellement sur le campus de la Plaine : un suspect sous mandat d’arrêt
Les faits se sont déroulés le 28 décembre dernier sur le campus de l’ULB.
C’est via le bouton Alertez-nous de BX1 qu’un proche d’une victime d’agression sexuelle nous a contactés ce mercredi matin. Cette victime est une étudiante en première année de bachelier bioingénieur, âgée de 21 ans. Celle-ci a été victime d’une agression le 28 décembre vers 20h45 à proximité des bâtiments NO et BC où se déroulent habituellement les travaux pratiques dans le cadre de ses études.
La victime était sur le chemin en direction de ces locaux d’étude mis à disposition de l’ULB durant cette période de blocus, quand elle a été attrapée par une personne. Celle-ci a ensuite traîné la victime sur plusieurs mètres avant de l’agresser sexuellement : “Le viol, d’une extrême gravité, particulièrement abject et sordide, a duré un certain temps sans qu’aucune caméra ne repère le drame et qu’aucun service de gardiennage de l’ULB n’intervienne, et ce malgré les hurlements de la victime”, explique la personne.
La victime a été emmenée d’urgence en ambulance au Centre de Prévention des Violences Sexuelles (CPVS). Elle a déposé plainte et une enquête a été ouverte. Le parquet de Bruxelles confirme en outre qu’un suspect a été arrêté et placé sous mandat d’arrêt par un juge d’instruction. Il s’agit d’un homme né en 1999. Il passera devant la chambre du conseil le 6 janvier prochain.
L’ULB a pris contact avec l’étudiante
Le proche de la victime pointe pour sa part le manque de mesures de sécurité sur le campus et s’interroge sur la responsabilité de l’ULB. Il affirme que d’autres étudiants se sont déjà plaints d’un manque de sécurité sur ce campus de la Plaine, entre Ixelles et Auderghem.
De son côté, le parquet de Bruxelles ne souhaite pas faire de plus amples commentaires concernant cette affaire. L’ULB, enfin, explique avoir directement pris contact avec la victime dès qu’elle a été avertie des faits. “Des agents de surveillance assurent au quotidien la sécurité de nos campus et les dispositifs de sécurité sont renforcés lors d’événements”, précise Ophélie Boffa, porte-parole de l’Université Libre de Bruxelles. Avant d’indiquer que l’université ne fera pas d’autre commentaire “tant que l’enquête est en cours”. La rectrice de l’université Annemie Schaus a précisé en fin de journée au Soir que l’ULB se constitue partie civile au côté de la victime.
Gr.I. – Photo : illustration urban.brussels