Un an après l’incendie de Bozar, le directeur technique fait le point : “Le chantier de la toiture va durer 15 mois”
Plusieurs chantiers sont prévus dans les mois qui viennent.
Un an après l’impressionnant incendie qui a touché le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, le directeur technique Stéphane Vanreppelen présent sur place se souvient. “C’était un choc important pour nous, quand tout à coup quelqu’un vient nous annoncer en réunion qu’il y a des flammes sur le toit. Avec plusieurs collègues nous avons couru vers différentes parties du Palais sans savoir où cela se produisait“, explique-t-il. Il s’avérera finalement que le feu s’est déclenché du côté de la Rue royale. “Heureusement les pompiers ont réagi très rapidement et le système de détection d’incendie a très bien fonctionné. Moins de 15 minutes après la détection du début de l’incendie, les pompiers étaient présents sur la toiture du palais“.
Après l’action, place à la reconstruction. Celle-ci se décline en trois chantiers : la reconstruction de la toiture, la restauration de la salle Henry Le Bœuf et la réparation de l’orgue.
Le premier chantier sur la toiture a débuté ce lundi avec l’arrivée de l’entrepreneur sur place. “On attend dans les semaines qui viennent le montage de la grue et dès que cela sera fait, le chantier pourra réellement débuter“, précise Stéphane Vanreppelen. Ces travaux n’auront pas d’incidence sur les visiteurs ou l’activité artistique dans le bâtiment. Ils vont durer 15 mois et devraient être terminés pour l’été 2023. Ils s’organiseront en horaire décalé pour ne pas perturber les répétitions et les représentations dans le bâtiment.
Pour le deuxième chantier dans et autour de la salle Henry Le Bœuf, la procédure administrative est presque terminée. Le marché devrait être publié dans les semaines qui viennent. Pour cette étape, les travaux seront effectués durant la fermeture de la salle sur plusieurs étés. Les dégâts n’empêchent en effet pas la tenue des représentations.
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Enfin, la restauration de l’orgue dans cette même salle s’annonce particulièrement complexe. “On touche là à une forme d’artisanat. Il est impossible de le reconstruire à l’identique“, explique le directeur technique. Pour ces travaux, la plus grande partie sera effectuée durant la nuit.
Ce sont les assurances qui couvrent la majorité des frais de rénovation.
■ Une interview de Stéphane Vanreppelen, directeur technique, des investissements et de la sécurité à Bozar, responsable de la rénovation des bâtiments, au micro de Fanny Rochez et Vanessa Lhuillier dans le 12h30