Toxicomanie en rue : “Pour cinq euros, dix euros, vous avez une dose”, s’inquiète Vincent De Wolf
Vincent De Wolf, bourgmestre d’Etterbeek, était invité dans Bonjour Bruxelles ce lundi 20 novembre.
Concernant la présence d’une salle de consommation à moindre risque à Etterbeek, le bourgmestre indique : “Je suis tout à fait ouvert à ça”. “C’est une bonne chose de le faire”, poursuit-il, “mais il y a toute une réflexion de ma part”.
Vincent De Wolf (MR) sait qu’une salle de consommation ne va pas diminuer la drogue dans la capitale. Cependant, “il n’est pas convenable de laisser des personnes consommer en rue”. Cette salle permettrait de vérifier ce que les consommateurs prennent et d’éviter les overdoses.
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Salles de consommation: “Ce n’est qu’un élément d’une chaîne vertueuse. Je vais interpeller la Région. Il y a 8 places à l’hôpital pour se faire traiter, pour tout Bruxelles. C’est honteux”
➡@VincentDeWolf @marienagy @Fil_law @zzveny @jjdeleeuw dans Les Experts ce samedi pic.twitter.com/WKCEOtsfsL— BX1 – Actu (@BX1_Actu) November 18, 2023
Bien qu’Etterbeek soit plutôt épargnée concernant la drogue en rue, “il ne faut pas attendre d’être immergé pour s’en préoccuper”, continue le bourgmestre. Des endroits comme la place Jourdan ou la station Mérode sont particulièrement touchés. “À Mérode, vous avez quasiment en permanence des gens qui consomment”. Cela crée de l’insécurité ainsi qu’un problème humain “terrible”.
Le bourgmestre pointe le sans-abrisme comme une base du problème. Sur sa commune, il y aurait “300 personnes sans chez-soi”, donc 50 en rue et 250 en squat. “Ils sont très sensibles à la drogue”, poursuit Vincent De Wolf. La facilité de procuration est également pointée. “Pour cinq euros, dix euros, vous avez une dose”.
◼︎ Vincent De Wolf, bourgmestre d’Etterbeek, au micro de Fabrice Grosfilley dans Bonjour Bruxelles