Titres-services : la Convention collective de travail signée pour la Wallonie et la Flandre, pas pour Bruxelles

aide-ménagère titre-service Belga Dirk Waem

La Convention collective de travail (CCT) dans les titres-services, sur laquelle un accord avait été trouvé le 7 juillet, a finalement été signée par toutes les parties concernant la Wallonie et la Flandre, se félicitent jeudi la CSC, la FGTB et la CGSLB. Les aides-ménagères bruxelloises du secteur restent en revanche sur le carreau pour le moment.

Les tractations avaient été longues et compliquées, mais les parties étaient finalement parvenues à se mettre d’accord sur une augmentation de 0,77 euro supplémentaire par heure. Federgon avait néanmoins finalement refusé de signer la convention collective et avait mis de nouvelles revendications sur la table. La fédération patronale voulait notamment conditionner le paiement de cette augmentation à la réception de subsides publics liés à l’augmentation du prix du titre-service en Flandre, justifiant cette demande par l’important coût total que représente le nouvel accord salarial.

Les syndicats ont toutefois eu gain de cause, toutes les nouvelles exigences de Federgon ont été rejetées et la CCT a été signée. Les entreprises sont donc tenues de rémunérer leurs travailleuses et travailleurs selon le nouveau barème de 77 centimes supplémentaires par heure pour toute prestation effectuée en Wallonie ou en Flandre. Les employeurs qui n’avaient pas appliqué cette augmentation dès juillet doivent procéder à un paiement rétroactif. Les aide-ménagères qui travaillent chez des clients bruxellois sont en revanche toujours dans le flou. Federgon a en effet exclu ces travailleuses de l’accord en raison de l’absence de gouvernement régional. “Nous ne lâcherons rien et continuerons le combat pour que les travailleuses bruxelloises puissent bénéficier de la même augmentation salariale que leurs collègues !“, affirment les syndicats.

Federgon dit vouloir “se battre” pour les aides-ménagères bruxelloises

L’organisation patronale Federgon affirme jeudi vouloir “se battre pour que les aides-ménagères bruxelloises bénéficient également de cette augmentation salariale brute”. Pour Federgon, il est fondamental que les entreprises bruxelloises de titres-services puissent obtenir des conditions de financement équivalentes, “qui rétablissent l’égalité des règles du jeu entre les différentes régions”. “En augmentant la valeur d’échange et en redonnant aux entreprises bruxelloises de titres-services la liberté de facturer des frais administratifs, à l’instar du secteur des titres-services en Flandre et en Wallonie, il sera possible de créer une marge pour accorder une augmentation salariale équivalente à nos aides-ménagères bruxelloises”, estime la fédération sectorielle.
S’agissant de la CCT conclue début juillet et finalement signée mercredi par Federgon et les organisations syndicales, l’organisation patronale fait part de sa “satisfaction” et remercie toutes les parties concernées, et notamment les différents gouvernements, pour leur engagement. “Nous espérons que cela permettra de renouer la collaboration au sein de la commission paritaire afin de relever les défis auxquels notre secteur est confronté”, a déclaré la CEO de Federgon, Ann Cattelain, citée dans un communiqué. Par rapport à l’augmentation salariale brute de 0,77 euro par heure à partir du 1er juillet, que prévoit la nouvelle CCT, Federgon estime que “nos aides-ménagères obtiennent ainsi enfin une augmentation salariale bien méritée”.

Belga

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