Testing, quarantaine, vaccination : la CIM Santé dévoile sa nouvelle stratégie

Plusieurs assouplissements ont été décidés, alors qu’une campagne pour une deuxième dose de rappel pourrait avoir lieu en automne pour les personnes les plus à risque.

Suite aux décisions du dernier Comité de concertation et au vu de l’évolution de l’épidémie, la CIM Santé publique – qui regroupe les différents ministres de la Santé – a également affiné la stratégie de testing, d’isolement et de quarantaine en Belgique.

Selon le Risk Assessment Group (RAG), nous sommes actuellement au niveau 2 de la situation épidémiologique dans notre pays. Cela signifie que la circulation du virus est toujours élevée et que les personnes présentant des symptômes doivent continuer à être testées et à s’isoler si elles sont positives.

Néanmoins, plusieurs changements vont avoir lieu à partir du 17 mars :

  • Plus d’obligation de quarantaine après un contact à risques intra-familial

A compter du 17 mars, il ne sera plus obligatoire de se faire tester ou d’observer une quarantaine après un contact à risques au sein du cercle familial. Cette liberté était déjà offerte à ceux qui sont vaccinés. Elle sera à présent étendue à ceux qui ne le sont pas, ou de manière incomplète.

Il est en revanche toujours fortement recommandé à chacun (vacciné ou non) de porter un masque buccal pour les contacts en dehors du foyer pendant 7 jours après le contact à haut risque ou, si le masque buccal n’est pas possible, de faire un autotest quotidien.

  • Le dépistage et la quarantaine maintenus pour les personnes vulnérables

Le dépistage systématique des contacts à haut risque et une éventuelle mise en quarantaine doivent être maintenus en cas de foyers dans des groupes vulnérables (par exemple, en centre de soins résidentiel), après analyse par le médecin responsable. Les personnes présentant un risque accru de Covid-19 grave (les immuno-déprimés notamment) peuvent également être testées par PCR après un contact à haut risque si leur médecin traitant le juge utile.

Maintien de centres de test

Plusieurs centres de test seront maintenus tant que la circulation du virus reste élevée, et il restera possible de faire réaliser un test antigénique rapide (RAT) chez un pharmacien. Celui-ci permettra désormais d’obtenir un certificat de rétablissement, moyen admis dans plusieurs pays pour voyager.

La Cocom a cependant prévu de réduire la voilure et de passer en “service minimum”. Certains centres de test fermeront donc leurs portes dans les semaines qui viennent en Région bruxelloise.

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Nouvelle stratégie de vaccination

Sur la base d’un avis de la Taskforce Vaccination, la CIM a approuvé cinq scénarios possibles pour une campagne de vaccination de rappel en 2022. Dès qu’une campagne de vaccination de rappel apparaît nécessaire, la CIM pourra prendre une décision rapide et prendre les mesures nécessaires pour lancer la campagne

Le scénario le plus plausible est de commencer à administrer la deuxième dose de rappel à l’automne, en commençant par les personnes les plus vulnérables en raison de leur âge (résidents de centres de soins résidentiels et personnes âgées de 75 ans et plus).

En même temps que la vaccination contre la grippe, le 2e rappel peut alors être proposé aux groupes les plus à risque ou les plus exposés (professionnels de soins, personnes âgées, personnes immunodéprimées ou présentant des comorbidités).

► Découvrez les statistiques de l’état de l’épidémie de Covid-19 et de la campagne de vaccination en Région bruxelloise (infographie)

V.d.T. – Photo : Belga