Témoignage : une femme licenciée car elle est enceinte
Nous vous proposons dans notre reportage, le témoignage anonyme d’une mère de famille. Il est important de préciser que c’est une mère de famille, car c’est pour cette raison qu’elle a perdu son emploi.
À l’époque, elle est assistante personnel dans une entreprise. Elle finira par annoncer à son employeur qu’elle attend un enfant. Quelques semaines plus tard, l’annonce sera faite par son supérieur, elle sera licenciée. Quand elle a demandé des explications, son employeur lui aurait expliqué que son futur congé de maternité poserait des problèmes à l’entreprise.
Les inégalités augmentent
Selon Actiris, ces différences de traitement pour les femmes ont augmenté depuis le début de la crise. En mai 2020, 2 congés parentaux corona sur 3 ont été pris par des mères travailleuses, 3 sur 4 en septembre. La fermeture des crèches et des écoles a indéniablement eu un effet considérable sur la vie professionnelle des femmes.
Grâce au système de chômage temporaire et au droit passerelle, beaucoup de Bruxelloises (et Bruxellois) ont pu garder leur job. Cependant, le taux de chômage chez les femmes reste plus élevé que celui des hommes en Région de Bruxelles-Capitale : 16,1% contre 15,2% des hommes en 2020. Parmi celles-ci, près de 1 sur 3 n’avait pas droit aux indemnités de chômage, contre 1 homme sur 4.
■ Reportage de Justine Chabal, Yannick Vangansbeek et Laurence Paciarelli