STIB : 102 sanctions pour non-respect de l’arrêt du moteur des bus

La STIB confirme à La Capitale que 102 sanctions ont été enregistrées en 2018 à l’encontre des chauffeurs de bus de la société bruxelloise des transports en commun pour non-respect de l’arrêt du moteur.

Comme l’ont répété la secrétaire d’État bruxelloise à la Sécurité routière Bianca Debaets (CD&V) et la ministre régionale de l’Environnement Céline Fremault (cdH), laisser tourner son moteur alors que son véhicule est à l’arrêt est répréhensible par la loi et peut mener à une amende. Et cela concerne également les chauffeurs de bus de la STIB.

La société bruxelloise de transports en commun effectue ainsi des contrôles aléatoires sur ses lignes, confirme La Capitale ce mercredi. Et sur les 530 contrôles effectués par 10 superviseurs, 102 sanctions ont été enregistrées l’année dernière. Pour chacune de ces infractions, la sanction pouvait aller du blâme au renvoi du chauffeur.

35 plaintes

La STIB a également enregistré 35 plaintes de riverains pour ce non-respect de l’arrêt du moteur. Mais ces plaintes sont difficiles à traiter en raison notamment du fait que la faute ne peut pas être constatée par la société elle-même. La STIB précise toutefois qu’une augmentation du nombre de plaintes pourra mener à l’avenir à une hausse du nombre de contrôles aléatoires.

Enfin, deux exceptions autorisent tout de même les chauffeurs à laisser leur moteur allumé, rappelle La Capitale : lorsqu’il fait très froid ou très chaud et que les chauffeurs de bus utilisent le chauffage ou la climatisation ; et lorsque le bus connaît un problème technique, le contraignant à laisser tourner le moteur en vue d’un nouveau démarrage.

Gr.I. – Photo : illustration Belga

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10 avril 2019 - 10h27
Modifié le 10 avril 2019 - 10h27