Stations fantômes et locaux inachevés : il existe près de 15.000 m² d’espaces inoccupés dans le réseau du métro
Il existe actuellement 15.800 m² d’espaces inoccupés au sein du réseau souterrain du métro bruxellois, indiquait la ministre de la mobilité, Elke Van den Brandt (Groen), suite à une question du député libéral Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), rapporte Bruzz.
Lors de la dernière commission Mobilité du Parlement bruxellois, le député Gaëtan Van Goidsenhoven interrogeait la ministre sur les espaces souterrains inoccupés, au sein du réseau de la STIB.
Ils représentent, en effet, près de 15.800 m² d’espaces. Des espaces qui sont, d’après la ministre, pour la plupart destinés à une potentielle extension du réseau. “Les inventeurs du réseau étaient déjà très occupés par l’avenir“, commente également Inge Paemen, porte-parole de Bruxelles Mobilité, en charge de la gestion des stations, à nos confrères.
De véritables stations fantômes
Néanmoins, certains espaces peuvent être véritablement qualifiés de “stations fantômes” : les deux principales sont situées sous la place Sainctelette, et sous la station Louise.
À Sainctelette, il s’agit d’une coquille de 5.000 m², avec des plateformes déjà construites. Le développement de la station n’a pas été poursuivi, car elle a finalement été considérée comme trop proche de Ribaucourt et d’Yser.
Quant à Louise, on y retrouve près de 3.200 m² d’espaces inoccupés. À l’origine, l’idée était de faire passer le tram dans une station souterraine, plutôt qu’en surface comme aujourd’hui. Le projet a été abandonné, alors qu’une partie des infrastructures avait déjà été construite. Une partie des tunnels, sous la place Poelaert, est aujourd’hui utilisée comme parking.
D’autres espaces fantômes importants sont également situés sous la gare du midi (2.500 m²) et à Hermann Debroux (1.840 m²).
Un espace fantôme bientôt utilisé, à Thieffry
L’un de ces espaces fantômes, dans la station Thieffry, sera bientôt utilisé, explique également Elke Van den Brandt : cet espace sera lié à une nouvelle entrée, elle-même connectée à un chantier de construction de bureaux et de logements. L’espace abritera également, bientôt, des locaux techniques et un espace commercial.
ArBr – Photo : Belga