Signes convictionnels : le dossier de la Stib renvoyé au gouvernement bruxellois

Alors que l’un des deux commissaires au gouvernement bruxellois de la Stib a confirmé qu’il conteste la décision du comité de gestion de la Stib de ne pas interjeter appel à sa condamnation sur le port du voile, le dossier du port de signes convictionnels dans les services publics revient sur la table du gouvernement bruxellois.

Le ministre bruxellois du Budget Sven Gatz (Open VLD) l’a confirmé ce mardi midi dans Toujours + d’Actu, le commissaire au gouvernement Vincent Riga (Open VLD) conteste dès ce mardi la décision du comité de gestion de la Stib de ne pas interjeter appel à sa condamnation sur le port du voile. Le gouvernement bruxellois a désormais vingt jours pour se prononcer sur cette contestation et au vu des déclarations de Sven Gatz, qui demande “un débat serein” sur ce dossier, les discussions s’annoncent animées.

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Le président de DéFI François De Smet salue cette décision du commissaire Open VLD, alors que le ministre-président du gouvernement bruxellois Rudi Vervoort (PS) prend simplement acte des récentes décisions. Pour sa part, la ministre bruxelloise de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen) a indiqué au Parlement bruxellois sa volonté d’avancer sur cette question, confirmant “l’objectif de permettre le porte de certains signes convictionnels (…) tout en veillant à ce que le service rendu au citoyen reste neutre”.

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■ Reportage de Jean-Christophe Pesesse, Charles Carpreau et Corinne Debeul.