Selon Christophe Depreter, “2023 a bien commencé” pour les agences de voyage
Les voyages ont été bouleversés cette année avec le changement du calendrier scolaire. Christophe Depreter, porte-parole de l’Union Professionnel des Agences de Voyage (UPAV), était invité dans le 12 h 30.
Les agences de voyage ont, évidemment, constaté une diminution des demandes cette année durant les vacances de Printemps. “Pour le tourisme francophone, tout a été post-posé“, explique Christophe Depreter, porte-parole de l’UPAV.
Les francophones font, de plus, face à deux phénomènes : les prix ont baissé puisque la demande est moins forte pour le mois de mai que pour début avril et le nombre de destinations disponibles a augmenté, car certaines rouvrent pour cette période-là. Les voyageurs francophones sont d’ailleurs plus nombreux à choisir des destinations ensoleillées, comme la Turquie, l’Espagne et le nord de l’Afrique.
Le porte-parole tient tout de même à avertir les voyageurs en direction de la Tunisie : “Si vous ne voyagez pas en groupe organisé de minimum cinq personnes, vous devez obligatoirement avoir un passeport“.
Selon Christophe Depreter, “2023 a bien commencé” pour les agences de voyage. “Majoritaire, nous revenons aux chiffres de 2019, qui étaient déjà des bons chiffres“, constate-t-il. Bien que le prix des billets ait augmenté de manière générale, les citoyens préfèrent sacrifier une sortie au restaurant plutôt qu’un voyage, analyse le porte-parole.
Concernant la question environnementale, les agences de voyage y sont de plus en plus sensibles. Elles peuvent, par exemple, calculer l’empreinte carbone des voyages qu’elles proposent à leurs clients.
■ Christophe Depreter, porte-parole de l’UPAV, par Fanny Rochez et Vanessa Lhuillier