Schaerbeek : l’automobiliste qui a renversé Stéphanie Verbraekel jugé en appel le 17 mars
Le procès en appel de l’automobiliste qui a renversé une graphiste du journal De Standaard, Stéphanie Verbraekel, se déroulera le 17 mars prochain devant le tribunal correctionnel de Bruxelles.
En première instance, en juin dernier, le tribunal de police avait condamné l’auteur de l’accident à une peine de travail de 250 heures et à une interdiction de conduire pendant quatre ans. Le parquet avait décidé de faire appel, estimant la sanction trop légère compte tenu des conséquences graves des faits.
Stéphanie Verbraekel, 28 ans, est décédée en novembre 2017 après avoir été renversée par une voiture sur la chaussée de Haecht, à Schaerbeek. L’accident s’était produit vers 23h30. Les services de secours étaient arrivés rapidement sur les lieux et avaient tenté de réanimer la victime, mais en vain. Le conducteur, un jeune homme de 20 ans, était resté sur place. Il avait été immédiatement entendu par la police. Celui-ci n’était ni sous l’influence de l’alcool ni sous l’influence de la drogue. Mais une enquête avait été menée afin de connaître les circonstances exactes de l’accident.
Quelques jours après les faits, un collectif nommé “STOP chaussée de Haecht” avait organisé un rassemblement pour exprimer le ras-le-bol des riverains de la chaussée de Haecht face à l’insécurité liée à la circulation sur cette artère. La commune de Schaerbeek avait aussi demandé une étude d’accidentologie de la chaussée.
En juin dernier, le tribunal de police de Bruxelles avait conclu que le conducteur de la voiture roulait à une vitesse excessive, cause de l’accident. Divers éléments avaient montré qu’il roulait à 90 km/h au lieu de 50km/h mais aussi qu’il n’avait pas tenté de freiner.
Belga
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