Sarah Schlitz : “On ouvre la porte à des droits pour les prostituées”

Invitée dans +d’Actu, Sarah Schlitz confirme l’ouverture d’une protection sociale pour les personnes qui se prostituent.

En Belgique, la prostitution n’est pas interdite, le proxénétisme oui. Le nouveau code pénal sexuel est interprété comme une reconnaissance de la prostitution, ce qu’affirme Sarah Schlitz, Secrétaire d’État Écolo à l’égalité des genres et des chances et à la diversité. On ouvre la porte à une meilleure protection sociale des personnes qui vivent de la prostitution. Auparavant, on était dans un flou et ces personnes n’étaient pas en capacité de défendre leurs droits face à leur exploitant ou face à d’autres personnes avec qui elles étaient en contact commercial.

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Louer un carré deviendra officiel. Ce sera un bail comme un autre alors qu’auparavant, il n’y n’avait pas de protection comme un locataire ou un commerçant. “Avant, il n’y avait pas la possibilité de toucher des allocations sociales lorsqu’on quitte la profession ou pour toucher une pension, car on ne cotisait pas. On ouvre la porte à une protection sociale de ces personnes tout en continuant à maintenir une infraction dans le chef du proxénétisme. On maintient des outils pour pouvoir continuer à poursuivre ces infractions. On ne voulait plus faire reposer un poids sur des personnes qui se prostituent elles-mêmes et leur permettre d’avoir accès à des droits, c’est la moindre des choses.”

Retrouvez en intégralité l’interview de Sarah Schlitz

Anaïs Corbin/ Une interview réalisée par Fabrice Grosfilley