“Sans nous pas de tête à tête au resto”: la campagne “J’aime mon Horeca” appelle à soutenir les restaurateurs
À travers une nouvelle campagne intitulée “J’aime mon Horeca“, la Fédération Horeca Bruxelles appelle les citoyens à soutenir le secteur de la restauration en signant une pétition en ligne et en partageant un hashtag sur les réseaux sociaux.
“L’horeca belge et bruxellois, pilier essentiel de notre culture et de notre vie sociale, est en proie à une crise sans précédent, mettant à mal les établissements qui luttent pour rester ouverts malgré des charges accablantes et des marges réduites à néant”, s’indigne d’emblée la fédération. Cette précarité est “insoutenable”, souligne-t-elle. L’ambition de la campagne est “d’accroître la mobilisation pour influencer les décideurs politiques”, et plus spécifiquement le prochain gouvernement, afin qu’ils adoptent des mesures pour soutenir les 144.000 emplois et 25.000 entreprises du secteur, selon les chiffres du 3e trimestre 2023.
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La pétition en ligne a déjà rassemblé plus de 4.200 signatures. Parmi les propositions concrètes de la fédération, on retrouve une baisse de la TVA, une réduction des charges patronales, une augmentation des salaires minimums, une révision des flexi-jobs, une extension des heures supplémentaires défiscalisées et, enfin, une défiscalisation des pourboires. “Aujourd’hui, les commerçants de l’horeca tentent de s’ajuster, de craquer le code, de repenser le modèle. Mais l’équation semble insoluble”, expliquent les initiateurs de la campagne.
“Le resto en vogue où il faut réserver deux semaines à l’avance n’est pas pour autant rentable”, illustre la fédération. “J’aime mon Horeca” invite dès lors la population à imaginer un quotidien sans ces lieux: “Sans nous, pas de cœur dans ton latté”, “Sans nous, pas de tête-à-tête au resto”, “Sans nous, pas de dürüm en sortie de teuf”,¿ La Fédération Horeca Bruxelles appelle à partager le message via le hashtag #jaimemonhoreca et à signer la pétition en ligne.