Samuel Cogolati (Ecolo): “Nous devons nous lever contre les violations massives des droits humains en Chine”
Le député fédéral est le premier en Belgique à avoir évoqué un “génocide” des Ouïghours. Il est l’une des personnalités européennes visées par les sanctions de Pékin.
Le député Samuel Cogolati (Ecolo-Groen) s’est défendu mercredi de viser la Chine dans le combat qu’il mène en faveur de la minorité ouïghoure. Il n’entend toutefois pas faiblir face aux injonctions de Pékin après le vote d’une résolution en commission des Relations extérieures de la Chambre. Le député prend l’exemple des repressions à l’encontre de la minorité ouïghoure, mais également des répressions à l’encontre des manifestants pro-démocratie, des minorités tibétaines ou en Mongolie intérieure. “Nous devons nous lever contre les violations massives des droits humains en Chine“, explique-t-il sur BX1.
“Notre message n’est pas contre la Chine, mais pour le respect des droits humains”, a souligné le député. “Peu importe la religion ou la couleur de peau, nous avons toutes et tous un droit fondamental à la dignité. C’est pourquoi l’incarcération de plus d’un million de Ouïghours innocents dans des camps, uniquement en raison de leur ethnicité, est une honte“.
“Nous appelons la Belgique à rectifier immédiatement son erreur“, a déclaré mercredi devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, qui s’en est pris au député belge.
“Ce député a délibérément répandu des mensonges et des fausses informations, causant un tort grave aux intérêts et à la souveraineté de la Chine“, a accusé M. Zhao.
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Rédaction et Belga