Réveillon de Noël : des colocataires découvrent leur maison cambriolée
Cinq colocataires vivant dans une maison à Bruxelles ont découvert que celle-ci avait été cambriolée alors qu’ils passaient le réveillon de Noël avec leurs familles respectives.
Il est 18 heures le 24 décembre quand cinq colocataires quittent leur domicile afin de réveillonner avec leurs proches, laissant la maison vide. Parmi eux, Marion (prénom d’emprunt) passe le réveillon de Noël avec sa famille lorsqu’elle reçoit un message, aux alentours de 23h30, d’une de ses quatre colocataires qui était rentrée plus tôt. Celle-ci lui annonce que leur maison a été cambriolée. Ce sont essentiellement des appareils électroniques (des casques audio, des baffles) et des bijoux qui ont été dérobés. Pour Marion, c’est embêtant : “On m’a volé deux ordinateurs, un qui est personnel et l’autre que je venais d’acheter pour mon travail“.
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Mais ce n’est pas tout. La maison est sens dessus dessous avec des meubles retournés, des commodes fouillées et des objets au sol. Les chambres sont dans un état méconnaissable. Marion est désemparée : “Notre Noël est gâché à cause de ça. Ce n’est pas gai !“.
La serrure a été forcée
Les cambrioleurs ont forcé la serrure et “la porte était complètement défoncée. On a dû appeler un serrurier, mais un 24 décembre, un serrurier, ça coûte 930 euros ! C’est dur pour des jeunes travailleurs“, explique Marion. La jeune femme se demande si ses colocataires et elle ont été observés par les cambrioleurs, car “il y a une chambre au sous-sol et tout le monde ne sait pas que cette chambre existe, mais les cambrioleurs, eux, y sont allés“, soutient-elle.
Pour l’instant, Marion n’a pas porté plainte
La police est arrivée aux alentours de 23h30 afin de constater les dégâts mais Marion ne sait pas encore si elle va porter plainte ou non ; “Je me demande si ça sert à quelque chose de porter plainte. Je ne sais pas si on va en sortir quelque chose. Je n’ai pas beaucoup d’espoir de retrouver mes affaires ou d’arrêter les cambrioleurs“. Si elle n’en a pas encore discuté avec ses colocataires, elle sent qu’eux aussi accusent le coup et tentent de digérer ce cambriolage.
Y. Mo. – Photo : Porte d’entrée de la maison