Quel avenir pour les collections des musées d’Extrême-Orient ?
Ils font partie du patrimoine bruxellois, le Pavillon chinois et la Tour japonaise sont pourtant en très mauvais état. Fermés depuis 2013, leurs collections sont stockées aux Musées royaux d’Art et d’Histoire.
En attendant les rénovations des musées d’Extrême-Orient, que vont devenir ces collections ?
Si quarante pièce de porcelaine chinoise sont exposées aux Musées royaux d’Art et d’Histoire, des milliers de pièces restent conservées dans leurs réserves au Cinquantenaire.
Le comité de quartier de Tervueren-Montgomery craint qu’elles ne partent vers les autres régions.
“Ces objets appartiennent à la politique scientifique et vont le rester. On ne va pas s’en défaire. Il n’y a pas de volonté de les emmener ailleurs”, a tenu a rassuré le cabinet de Thomas Dermine (PS), secrétaire d’Etat chargé de la politique scientifique.
■ Reportage de Samia Er-Rami, Béatrice Broutout et Pierre Delmée