Procès Black Eagle : le fils du présumé dirigeant du trafic de drogue conteste tout

Arten H. a raconté à la cour d’appel de Bruxelles mercredi qu’il ne savait rien des activités de son père, Alfredo H., affirmant qu’il était persuadé que celui-ci faisait des affaires dans l’immobilier.

Acquitté en première instance, ce fils du présumé dirigeant d’un trafic de drogue a de nouveau soutenu son innocence. Dans ce procès Black Eagle, du nom de code de l’enquête, 34 personnes sont prévenues pour appartenance à une organisation criminelle active dans la vente de cocaïne, à une échelle internationale.

Le jeune homme de 27 ans, né à Tirana en Albanie, vit depuis de nombreuses années en région anversoise avec ses parents. À l’époque des faits, il travaillait comme indépendant dans une boutique de vêtements appartenant à sa tante, tout en étudiant la comptabilité dans une Haute École d’Anvers. “Mon père s’occupait d’immobilier, il a beaucoup hérité. Je savais qu’il avait des antécédents judiciaires, mais on m’avait dit qu’ils remontaient à une époque précédant ma naissance”, a-t-il expliqué au juge. Il ne savait pas, a-t-il précisé, que son père était encore sous le coup de plusieurs mandats d’arrêt européens et internationaux en 2020 et 2021, tandis qu’il vivait avec sa mère et lui dans leur maison familiale à Deurne.

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Quant à son apparent goût pour les objets de luxe, comme les montres Rolex ou Richard Mille pouvant atteindre une valeur de 400.000 euros, le prévenu a déclaré avoir “un intérêt pour les montres mécaniques depuis l’enfance”. Et quant au fait qu’il avait des parts à son nom dans diverses sociétés de son père, comme Summer Dépôt, propriétaire d’un grand complexe immobilier et horeca, ou encore Bakkery Factory, Peer 2019 et 2A Construction, il a déclaré qu’il n’en était pas au courant.

Belga

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26 mars 2025 - 17h02
Modifié le 26 mars 2025 - 17h02