Près de 30.000 flexi-jobs supplémentaires en 2024 : les Bruxellois moins représentés que le reste du pays

Le nombre de flexi-jobs a augmenté de près de 30.000 l’année dernière, soit une hausse de 17%, selon des chiffres publiés par l’Office national de sécurité sociale (ONSS). Fin 2024, la Belgique comptait ainsi 184.360 flexi-jobs.

Le secteur le plus populaire reste de loin l’horeca, avec 73.899 flexi-jobs enregistrés fin 2024, soit quatre emplois flexibles sur dix. Les flexi-jobs prestés par l’intermédiaire d’une agence d’intérim deviennent également de plus en plus populaires, pour un total de 56.947 à la fin de l’année dernière. Le secteur du commerce arrive en troisième position, avec 31.633 flexi-jobs.

Le système a connu une expansion majeure en 2024, en raison de son ouverture à de nouveaux secteurs. Ces derniers comptaient ainsi 9.059 flexi-jobs à la fin de l’année dernière. Le secteur du transport et de la logistique – qui comprend principalement des conducteurs d’autobus et d’autocars – comptait 3.165 flexi-jobs, suivi par les pompes funèbres (1.795) et les garages (1.282). Le secteur de la garde d’enfants enregistrait de son côté 204 flexi-jobs à la fin de l’année 2024, tandis que celui de l’éducation en comptait 68.

Les flexi-jobs sont très populaires en Flandre : 85,3 % de ces travailleurs vivent au nord du pays, contre 11,9 % en Wallonie et 2,8 % en Région bruxelloise. Ce régime est en outre particulièrement populaire parmi les travailleurs âgés de 25 à 39 ans. Fin 2024, cette catégorie d’âge comptait 62.200 flexi-jobs. La croissance la plus importante a toutefois été enregistrée chez les plus de 65 ans, avec une hausse de 54,3 % en un an, soit près de 28.700 personnes. Enfin, les femmes sont légèrement plus nombreuses (52,8 %) que les hommes à opter pour un emploi flexible.

Les flexi-jobs existent depuis fin 2015 et sont destinés aux personnes qui travaillent déjà ou qui sont retraitées et souhaitent avoir un emploi supplémentaire.

Belga