Philippe Close veut dépénaliser le cannabis pour lutter contre les fusillades à Bruxelles

Philippe Close - Belga Thierry Roge

Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles, s’est dit “convaincu” que la sortie du cannabis du champ pénal, permettrait de se concentrer sur le trafic de drogues dures.

C’est dans les pages du journal Le Soir, et dans une interview de La Première, que Philippe Close, a proposé a annoncé vouloir dépénaliser le cannabis : “J’appelle à un plan national drogues, qui mêle toutes les compétences“, explique le bourgmestre socialiste. “Je dis: faisons comme l’Allemagne, comme le Luxembourg, comme le Portugal, comme l’Espagne, comme les Pays-Bas. Ayons un débat serein. Ce n’est pas un produit qu’il faut promouvoir, mais un produit qu’il faut gérer” a-t-il dit au journal Le Soir.

Cette annonce s’inscrit dans un contexte de violences dans la capitale, où 22 fusillades ont eu lieu depuis le début de l’année. “Je pense que ce serait une vraie erreur de limiter la lutte contre la drogue au volet répressif” explique-t-il au quotidien. Une coordination policière maximale reste, selon lui, nécessaire, mais “croire qu’on va résoudre un problème – la toxicomanie – uniquement par la répression policière, ça ne marche pas. Il faut sortir de cette hypocrisie” a précisé Philippe Close.

Le bourgmestre plaide pour un grand débat national à ce propos, en vue des élections de 2024. Il s’est dit favorable à une légalisation, à termes, mais conscient du contexte politique, il propose d’avancer “par strates”, en commençant par la dépénalisation, comme au Québec.

La Rédaction avec Belga – Photo – Belga