Philippe Close sur la dépénalisation du cannabis : “Le tout répressif ne marche pas”
Philippe Close (PS), bourgmestre de la Ville de Bruxelles, était l’invité de Jean-Jacques Deleeuw dans + d’Actu, ce mercredi.
Philippe Close est revenu sur différents sujets d’actualité dans l’émission + d’Actu. Au sujet de l’accord du gouvernement fédéral sur les pensions, le vice-président du PS s’est félicité que cet accord “puisse mettre en avant les femmes. On sait qu’elles étaient beaucoup moins favorisées”. Par ailleurs, Philippe Close se réjouit de voir que “la pension minimum ne sera pas de 1500 euros, mais 1630 euros dès 2024. En comparaison, en France on parle d’une pension à 1100 euros.”
Le bourgmestre de Bruxelles a abordé à nouveau la question de la dépénalisation du cannabis. Philippe Close se dit même en faveur d’une légalisation et d’une libéralisation du marché. “Ce qui m’a le plus inspiré c’est le Québec”, explique-t-il, “car ils ont eu le courage d’affronter le problème”. Le bourgmestre de Bruxelles voudrait mettre l’accent sur la prévention et le suivi. “Ce que je constate c’est que le tout répressif ne marche pas. Je ne veux pas faire la promotion de la drogue, je veux qu’on gère le problème. Aujourd’hui il n’y a pas une famille qui est épargnée. Où ces gens vont-ils ? Qu’est-ce qu’on leur offre ?”, dit-il.
Le 16 août est l’entrée en vigueur du nouveau plan de circulation dans le Pentagone, dans le centre-ville de Bruxelles. Pour Philippe Close, un changement doit avoir lieu. ” Vous ne devez pas être que vélo, que voiture ou que piéton, vous devez être multimodaux. Quand on n’a pas le choix, on utilise la voiture. Mais il y a beaucoup de personnes qui ont le choix aujourd’hui”, explique-t-il.
■ Une interview de Jean-Jacques Deleeuw