Parcours d’intégration: pour Arnaud Pinxteren, il faut vraiment parler de parcours d’accueil

Invité dans l’émission +d’Actu de Fabrice Grosfilley, Arnaud Pinxteren, échevin de la Participation citoyenne à la Ville de Bruxelles (Écolo), se réjouit du prochain parcours d’accueil qui sera obligatoire à partir du 1er avril prochain.

Ne l’appelez pas parcours d’intégration, mais parcours d’accueil. Arnaud Pinxteren appuie ce choix pour ce parcours dont l’obligation en région bruxelloise a été annoncée par le ministre Alain Maron (Ecolo) avec un an de retard. “C’est une avancée notable. On parle d’une opportunité donnée à des primo-arrivants d’être accompagnés dans leur démarche d’intégration dans notre pays” salue Arnaud Pinxteren. Cette obligation ne porte plus uniquement sur les primo-arrivants, mais également pour les étrangers qui sont là depuis trois ans.

Cela donne la possibilité, sur base volontaire et à toute une série de personnes, de suivre des cours d’alphabétisation, de français, de néerlandais ainsi que 60 heures de cours à la citoyenneté” annonce l’échevin qui ajoute qu’il  faut donner des outils et des moyens aux personnes qui arrivent en Belgique. “Ces personnes ont un titre de séjour dans notre pays et il faut leur donner un maximum d’outils pour pouvoir participer à la vie économique, sociale et culturelle” ajoute-t-il.

L’obligation est de mise depuis 2016 en Flandre et 2018 en Wallonie. Sur ce retard propre à Bruxelles, Arnaud Pinxteren parle d’une question de moyens.1,2 million d’euros ont été débloqués par le gouvernement et par Alain Maron, il faut mettre en place un parcours d’accueil, mais il faut le financer correctement. On ne peut pas mettre une obligation en place sans mettre les moyens pour accompagner ces personnes“conclue-t-il.

Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Arnaud Pinxteren

Anaïs Corbin/ Interview réalisée par Fabrice Grosfilley