Nouveau crédit ECORENO pour les rénovations de logements : pour qui, pour quoi ?

En quoi consiste le crédit de rénovation ECORENO, lancé dès le 1er août par la Région bruxelloise ? Eclairage dans le 12h30 avec Gregoire Chrissantakis du Fonds du Logement.

Le gouvernement bruxellois a confirmé la création, dès le 1er août prochain via le Fonds du Logement, d’un nouveau crédit à taux réduit à destination des propriétaires occupants et des locataires pour financer les travaux de rénovation de leur logement. Ce crédit, nommé ECORENO, sera fixé à 0 ou 1% pour les propriétaires occupants et les locataires, selon leurs revenus.

“Le prêt ECORENO remplacera le prêt vert bruxellois. Celui-ci était limité à 25 000 euros et était destiné à l’amélioration de la performance énergétique”, explique Grégoire Chrissantakis. Avec l’ECORENO, précise-t-il, “la limite de 25.000 euros n’a plus lieu d’être et tous les travaux visant à l’amélioration de la salubrité, la sécurisation et l’amélioration de la performance énergétique seront éligibles. Le crédit ECORENO se présente sous la forme soit d’un crédit jusqu’à 25.000 euros, sans garantie sans hypothèque. Ou sous la forme d’un crédit hypothécaire pour les montants supérieurs à 25.000 euros”.

Si ce prêt s’adresse à tous, il faut préciser qu’il y a des conditions de revenus pour le taux à 0% (voir ci-dessous)

Les bailleurs pourront également bénéficier de ce crédit dès janvier 2023, avec cette fois un taux de 1 ou 2%.  “Ce sera pour la rénovation de leurs immeubles destinés aux logements sur le territoire de la Région bruxelloise. Il sera également ouvert aux associations de co-propriétaires ainsi qu’aux ASBL sociales œuvrant à l’intégration par le logement sur la Région bruxelloise,” explique Grégoire Chrissantakis.

A priori pas besoin de se presser pour faire la demande. “Sur les 5 derniers mois de 2022 on parle d’un budget de 3,5 millions”, dit Grégoire Chrissantakis, “à partir de 2023, ces budgets vont aller jusqu’à 8 millions. Et en 2028, ce sera 16 millions. Les enveloppes sont donc confortables”.

■ Une interview de Vanessa Lhuillier