Nawal Ben Hamou défend son bilan sur le logement : “Travaillons sur les prix des loyés pratiqués”
Certains évoquent un manque d’ambition par rapport au logement. Nawal Ben Hamou défend son bilan et assure qu’il s’agit d’un travail de longue haleine.
Le logement : voilà un problème très important pour bon nombre de Bruxellois. Et pourtant, selon les rédactions de Bruzz et BX1, il s’agit d’une des missions qui ont été le mieux remplies lors de cette législature. “Ce n’est pas paradoxal parce que je pense avoir apporté beaucoup de choses”, commence Nawal Ben Hamou. “Que ce soit au niveau de la construction du logement social ou de la location sociale. Que ce soit aussi au niveau de la location loyer ou de la réforme au niveau des logements inoccupés ou de l’insalubrité. Mais il faut continuer parce que le logement est une question à régler sur le long terme.”
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La secrétaire d’État de la région Bruxelles-Capitale a tenu à défendre son mandat. “Je devais apporter de l’aide à plus de 15 000 Bruxellois qui étaient en attente d’un logement social. Aujourd’hui, il y a 19 700 ménages (sur 50 000 en tout) qui ont déjà trouvé une solution. Donc je suis déjà au-dessus de la limite que l’on m’avait fixée.”
Cela ne signifie pas que 19 700 ménages ont trouvé un emploi, mais que des solutions ont été trouvées. Elles peuvent être de plusieurs types. “Cela comprend aussi les aides pour payer son loyer”, poursuit-elle. “Il y a eu des rénovations au sein des logements sociaux, des constructions, la location loyer. Notre résultat est positif mais il me reste encore deux mois de travail.”
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Parmi ces 19 700 ménages, il y a eu 3 000 nouvelles constructions pour loger les personnes qui en avaient besoin. Un chiffre suffisant lorsque l’on sait le nombre de Bruxellois dans le besoin ? “Certainement pas”, assure Nawal Ben Hamou. “Cela ne le sera jamais. La construction n’est pas la seule solution à apporter. Il faut aussi travailler sur les prix des loyers qui sont pratiqués.”
Un point qui ne convainc pas tout le monde au sein de la classe politique. “Pourtant, il le faudra parce que les Bruxellois sont en souffrance totale et ne parviennent plus à payer leurs loyers. C’est la loi du plus fort dans la capitale et il faudra encadrer cela”, termine l’élue du PS.