Le Musée du Chat ouvrira ses portes en 2020 à Bruxelles

Le Musée consacré au Chat de Philippe Geluck ouvrira ses portes début 2020. Le lieu accueillera aussi des expositions temporaires consacrées à de grands dessinateurs humoristes.

L’édifice est enclavé derrière le Brussels Info Place (BIP), près de la place Royale. “Quand on peut identifier un bâtiment à ce qu’il contient, c’est plus facile en termes de communication. Ici, le bâtiment n’est pas simple. Il faudra un petit peu le chercher, mais on va jouer là-dessus, pourquoi pas avec un jeu de piste”, a expliqué Philippe Geluck dans un entretien à l’agence Belga.

Le quartier des Musées dans lequel il est établi constitue en outre une bonne opportunité de réaliser des synergies avec les voisins comme Bozar ou le Coudenberg, estime-t-il.

Le financement du musée est quasiment bouclé. Il reste à l’auteur à trouver un bon million d’euros sur les 4,5 millions nécessaires. Le projet est soutenu par la Région bruxelloise qui met notamment à disposition le bâtiment. “En échange, je vais faire un don de certaines de mes œuvres à la Région avec la condition que celles-ci soient figées dans une fondation”, a précisé M. Geluck.

Une fondation propre au Musée, reprenant le reste de l’œuvre de Philippe Geluck, des pièces de collectionneurs et d’autres auteurs, verra aussi le jour.

L’espace d’exposition s’étendra sur 1.300 mètres carrés répartis en trois zones. L’une portera sur le travail “ancien, actuel et futur” de Philippe Geluck avec ses prestations dans le Neuvième art et dans d’autres domaines. La deuxième présentera tous les six mois l’œuvre d’un dessinateur humoriste comme Siné, Sempé, Chaval, Steinberg… La dernière partie sera consacrée au chat “en tant qu’animal”, à sa représentation dans l’art depuis l’histoire égyptienne jusqu’à la bande dessinée.

Philippe Geluck tient également à recréer un espace atelier, à l’identique de celui qu’il occupe à Ixelles, dans lequel il viendra travailler à l’improviste, “de temps en temps”.

Le musée dispose d’une surface totale de 3.000 mètres carrés et comprendra aussi un restaurant et une boutique. Le projet devrait se concrétiser par la création de 25 emplois. Une ASBL sera mise sur pied en vue d’assurer la gestion et un comité d’éthique suivra le tout. L’auteur précise qu’il ne tirera pas d’avantage financier du musée et que “chaque euro gagné par l’institution y sera réinvesti”.

Belga