Mouvement de grogne à la zone de police de Bruxelles Midi : des mesures annoncées
Des discussions ont eu lieu entre les policiers d’intervention de la zone de police de Bruxelles Midi (Anderlecht, Saint-Gilles, Forest), leurs syndicats et leur chef de corps Jurgen De Landsheer, et des solutions ont été proposées pour assurer une meilleure qualité de travail aux policiers d’intervention.
Comme nous l’évoquions mardi dernier dans Toujours + d’Actu, de nombreux agents de police de la zone de police Bruxelles Midi se sont fait porter malades pour protester contre leurs conditions de travail et un nouveau système d’horaires qui pousserait les équipes aux heures supplémentaires. Ce nouveau système, mis en place depuis mars 2021, devait normalement contraindre les équipes d’intervention à des “shifts” de 12 heures, mais les syndicats et policiers ont remarqué que les agents étaient souvent poussés à dépasser leurs horaires pour boucler le travail administratif.
Une réunion a eu lieu mardi entre le chef de corps de la zone Midi Jurgen De Landsheer, des représentants syndicaux des groupes d’interventions et des agents, pour discuter de cette nouvelle mouture des horaires, et de la grogne des policiers par rapport à leurs conditions de travail.
Le chef de corps Jurgen De Landsheer a confirmé aux quotidiens flamands Het Laatste Nieuws et Het Nieuwsblad que les “shifts” de 12 heures ne bougeront pas, mais que des ajustements pourront être menés à l’avenir autour du travail des policiers durant ces horaires. “Tout ce que nous pouvons faire pour améliorer le travail, nous le ferons. Et plutôt aujourd’hui que demain. Nous continuerons à y travailler, même si c’est parfois plus lent que nous le souhaiterions”, dit-il.
Il confirme également que différents calendriers vont être évalués pour permettre de les adapter à l’actuelle charge de travail et aux besoins du terrain. Des mesures sont également prises au niveau du fonctionnement interne, précise la zone Midi. “Notre but reste de garantir un service meilleur et plus rapide pour la population”, confie le chef de corps, qui souligne l’importance du dialogue et de la communication pour éviter les frustrations.
Gr.I. – Photo : Belga/Thierry Roge