Mouvement de grève parmi le personnel ouvrier des écoles à Bruxelles
Le personnel ouvrier des établissements scolaires du réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE) a entamé une grève ce vendredi 9 juin.
Objectif : contester les mesures qui affectent les conditions de travail et les revenus du personnel ouvrier. En outre, le gouvernement a décidé que le salaire de ces ouvriers devait être à la charge des établissements. Selon la CSC Services publics, la réduction des dotations a un impact direct sur les conditions de travail et crée une situation financière précaire. De plus, le nouveau mode de paiement peut entraîner des retards et ajoute de la complexité administrative.
Les ouvriers remplissent différents rôles au sein des établissements. Le personnel ouvrier est responsable de tâches telles que l’entretien des bâtiments, la gestion des installations techniques et la restauration scolaire. “Je commence à 7h du matin et je termine à 15h10. Je dois nettoyer beaucoup de classes et remplir tous mes seaux pour travailler et cela doit être fait avant 8h20”, déclare Texeira, ouvrière scolaire dans une école à Evere.
Toutes les écoles n’ont pas suivi le mouvement. À l’image de cet établissement à Anderlecht. Mais ce n’est pas pour autant que l’angoisse n’est pas présente. “Certains m’ont fait part de leur inquiétude. Et c’est tout à fait légitime. Il faut laisser au temps à la tutelle d’expliquer et d’envisager les budgets futurs avant d’envisager des actions, explique Stéphane Nelissen, directeur de l’Athénée Royal Leonardo Da Vinci.
Pendant la grève, les travailleurs souhaitent sensibiliser le public et solliciter la solidarité des parents et des enseignants. Le mouvement se clôturera le 4 juillet avec un rassemblement devant le cabinet de la ministre de l’Éducation, Caroline Désir. Mais d’autres actions sont à envisager avant cette date.
Un reportage de R. Vandenheuvel, M. Fontaine – B. Broutout et P. Delmée.