Véritable tremplin pour les artistes, le festival peut aussi être synonyme de désillusion. On fait le point dans Mont des Arts.
Chaque été en juillet, c’est pareil ! Ils sont des milliers d’artistes à confluer vers Avignon, qui reste le plus grand festival de théâtre international. Et les Belges ne sont pas en reste, loin de là. Il faut dire que les enjeux sont importants, artistiques, mais surtout économiques. Le Festival d’Avignon draine de nombreux professionnels du secteur. Et pour les artistes, il représente un tremplin et l’opportunité de pouvoir signer des contrats pour des tournées futures en France, mais aussi à l’étranger.
Mais ce Festival peut vite s’avérer être un miroir aux alouettes. Dans le off, les spectacles sont nombreux et se bousculent. La concurrence est rude, et pour les Belges – à part les heureux élus programmés au théâtre des Doms, qui fait un vrai travail de soutien – la plupart des autres doivent se débrouiller tout seuls : trouver une salle, un logement correct, gérer l’affichage, jouer à des cadences très serrées… ce qui occasionnent pour eux des frais conséquents sans aucune garantie de résultat.
Pour en parler, David Courier reçoit les artistes Manon Romain, Alexis van Stratum, Christophe Gillis, musicien et comédien, et Alain Cofino Gomez, directeur du Théâtre des Doms.