Métro 3 : Rudi Vervoort défend les choix et renvoie au prochain gouvernement pour d’éventuels ajustements

“Toutes les décisions que le gouvernement bruxellois a prises depuis 2013 reposent sur un constat issu de l’étude menée tant par la STIB que par des bureaux indépendants : il faut investir dans le réseau de métro sur un axe nord-sud, le réseau de tram ne suffit plus.” C’est ce qu’a déclaré mardi après-midi le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort lors de la commission spéciale consacrée au projet Métro 3.

Rudi Vervoort (PS) a rappelé qu’à son arrivée comme ministre-président en mai 2013, le projet d’extension du réseau de métro était déjà lancé. “Dans l’accord de gouvernement 2009-2014, il était prévu que l’extension du métro serait définitivement confirmée”, a déclaré le ministre-président.

Sur la base des recommandations de la Cour des comptes, il estime qu’il appartient désormais “à nous, avec toutes les parties concernées, d’en tirer les leçons afin d’améliorer notre gestion de projet, tant pour cette extension que pour d’autres grands projets d’infrastructure que la Région doit encore réaliser”.

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Pour Rudi Vervoort, “Il revient au prochain gouvernement de prendre les décisions nécessaires pour ajuster le projet et répondre aux défis en matière de mobilité et de développement territorial, qui restent essentiels pour notre région”. Il a plaidé, pour conclure, en faveur “d’un fédéralisme de coopération”, dans lequel le gouvernement fédéral doit davantage s’engager, “car cette station de métro est un projet d’intérêt national” et “du point de vue économique”.

■ Interview de Rudi Vervoort lors de la commission du jour spéciale Métro 3

Belga