Marie Lecocq démissionnera de son poste de députée bruxelloise

Les écologistes font leur rentrée après un été mouvementé. La nouvelle co-présidente d’Ecolo, Marie Lecocq était l’invitée de Bonjour Bruxelles ce matin. Elle est revenue sur les négociations bruxelloises qui n’aboutissent toujours pas.

Devenue co-présidente d’Ecolo, Marie Lecocq, élue au parlement bruxellois, démissionnera de son poste pour laisser la place à Farida Tahar. Si son avenir est clair, celui du gouvernement bruxellois l’est moins. La formation du gouvernement n’avance pas et cela bloque toujours du côté néerlandophone. “On voit que cela patine et on le regrette aussi. Les urgences sont là et on n’a pas le temps d’attendre. On nous a dit qu’en 100 jours, on allait régler tous les problèmes de Bruxelles. Nous sommes 100 jours après et nous sommes assez loin de ces promesses matamoresques.”

Du côté néerlandophone, Elke Van den Brandt (Groen) poursuit ses discussions principalement avec le CD&V de Benjamin Dalle qui ne veut toujours pas monter dans une majorité. “Elle respecte le choix des électeurs. Elle essaie de former une coalition qui a du sens et qui peut passer du côté francophone”, ajoute Marie Lecocq qui n’envisage toujours pas qu’Ecolo puisse rentrer dans une majorité si le blocage persiste.

Un défi pour les élections communales

Ecolo détient trois maïorats dans la capitale et les verts comptent bien les conserver. “Je ne suis pas inquiète, car je vois des militants mobilisés sur le terrain. Nous allons tout faire pour garder ces maïorats et on va travailler pour l’ensemble des élus qui sont dans les majorités ou dans l’opposition. Nous allons faire notre maximum pour que les écologistes puissent continuer à améliorer le quotidien des gens au niveau local.”

Marie Lecocq sera d’ailleurs dans le bas de la liste Ecolo à Anderlecht.

■ Interview de Marie Lecocq, co-présidente d’Ecolo par Fabrice Grosfilley