Marie-Christine Marghem sur le nucléaire : “Si le gouvernement n’y arrive pas, il faut que le parlement reprenne la main”

Le temps presse pour l’ancienne ministre de l’Energie.

Elle ne désarme pas, “je ne désarme jamais” tient-elle  d’ailleurs à préciser : dans “Bonjour Bruxelles” sur BX1 ce vendredi matin Marie-Christine Marghem (MR) a indiqué qu’elle espérait  pouvoir débattre de ses propositions de loi sur la prolongations des centrales nucléaires mardi prochain. La députée libérale, qui fut ministre de l’Energie lors de la législature précédente, n’a pas caché son inquiétude sur le manque apparent de progrès dans les discussions entre le gouvernement fédéral et Engie. Initialement annoncée pour mars, l’accord n’est désormais pas attendu avant le 30 juin. “Le 30 juin c’est trop tard. Il faudra ensuite commander le combustible.  Il y a péril en la demeure, nous ne seront pas prêt à redémarrer ces réacteurs pour l’hiver 2025, quand nous en aurons besoin, il faut avoir la garantie que cette électricité sera bien là”.

La députée estime donc nécessaire de poursuivre le travail parlementaire pour faire pression sur le gouvernement.  “Si le gouvernement n’y arrive pas, il faut que le parlement reprenne la main. Je ne suis pas seule. Les tensions sont saines et constructive, il faut faire pression sur le gouvernement” a-t-elle expliqué à Fabrice Grosfilley. Les propositions de loi déposées par Marie-Christine Marghem prévoient la prolongation de cinq réacteurs, alors que le gouvernement s’est accordé sur deux. Leur mise à l’ordre du jour a déjà provoqué de vives tensions en novembre dernier au sein du gouvernement fédéral.

Retrouvez ici l’interview complète de Marie-Christine Marghem