Manifestation nationale : entre 80.000 et 140.000 participants à Bruxelles

Entre 80.000 personnes, selon la police, et 140.000, selon les syndicats, ont défilé dans les rues de Bruxelles mardi, à l’appel du front commun syndical, pour une “manifestation nationale” ou “marche nationale des carrières” contre diverses mesures décidées par le gouvernement fédéral “Arizona” (MR, Les Engagés, N-VA, Vooruit et CD&V). La manifestation s’est terminée vers 16h00 à la gare du Midi. Au cours de l’après-midi, des affrontements ont éclaté avec la police.

Les revendications portées par les trois grands syndicats (CSC, FGTB et CGSLB) sont principalement socio-économiques et vont d’emplois de qualité à des pensions justes en passant par la sécurité d’emploi. Le courroux du front commun syndical porte notamment sur la réforme des pensions portée par le gouvernement Arizona, l’extension des flexi-jobs et la baisse des rémunérations pour le travail de nuit.

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Après un parcours dans le calme, des affrontements ont éclaté en début d’après-midi. La zone de police de Bruxelles-Capitale/Ixelles a annoncé avoir interpellé une vingtaine de personnes mardi dans le cadre d’incidents survenus en marge de la manifestation nationale: lire l’article (vidéos).

"Des projectiles, des bombes de peinture et des pétards"

En matinée, des incendies ont été provoqués par certains manifestants sur la place de l’Yser, et avaient nécessité l’intervention des pompiers bruxellois. Ils avaient causé la fermeture des tunnels Annie Cordy, Botanique et Rogier. “D’après les premières constatations, il s’agirait d’un acte délibéré, vraisemblablement commis par des manifestants dans le but de perturber la circulation”, a indiqué la police. “Les services compétents poursuivent actuellement leur enquête.”

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La police a également constaté cet après-midi “des projectiles, des bombes de peinture et des pétards” lancés en direction du bâtiment de l’Office des Étrangers, situé boulevard Pachéco. “Suite aux dommages causés à la façade du bâtiment, nos services ont procédé au confinement et à l’arrestation des personnes impliquées.”

Des images de ces dégradations ont été relayées par la ministre de l’Asile et la Migration, Anneleen Van Bossuyt (N-VA), sur les réseaux sociaux. “L’agression et le vandalisme contre mes services n’ont rien à voir avec le droit de grève”, a-t-elle réagi. “Ceux qui attaquent nos collaborateurs ou endommagent des bâtiments publics, attaquent notre société”.

 

 

Au cours de la journée, plusieurs barrages ont été érigés sur la voie publique par des manifestants, notamment sur l’avenue de la Couronne et l’avenue Charles Quint.

Vers 14h, à leur arrivée à la gare du Midi, une partie des manifestants s’est détachée du cortège et s’est dirigée vers le siège du MR avant de se rendre vers le Mont des Arts. “Là, l’hôtel Hilton, situé au carrefour de l’Europe, a également subi des dégradations“, selon la police. “Plusieurs groupes ont entamé un jeu du chat et de la souris avec la police. En conséquence, celle-ci a dû intervenir en recourant à des moyens spécifiques.

Les forces de l’ordre ont, en outre, démantelé des barrages érigés par les manifestants sur la voie publique, notamment sur l’avenue de la Couronne et le boulevard du Roi Albert II.

Quelques dizaines de personnes refoulées au siège du MR

La situation est restée très calme au siège du MR, par le passé déjà visé lors de manifestations d’ampleur contre les politiques gouvernementales, a constaté Belga sur place. Un important dispositif policier et anti-émeute était prévu, ne subsistaient vers 15h40 que les barricades, quelques membres des forces de l’ordre et un camion anti-émeute.

Quelques personnes cherchant “de l’action” s’étaient rendues à hauteur de la station Hôtel des Monnaies, qui avait été fermée, et ont dû quitter les lieux. La police a, au fil de la journée, chargé les groupes qu’elle estimait présenter un risque pour l’ordre public en d’autres endroits de la ville, notamment dans les Marolles et au niveau de la Porte de Hal.

Le calme est revenu dans la capitale vers 16h00, selon la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles. Une nouvelle confrontation entre militants et forces de l’ordre a été constatée par Belga au même moment au niveau de la gare du Midi. Un canon à eau a été utilisé.

Jan Jambon a reçu les syndicats de la fonction publique

Le ministre des Pensions, Jan Jambon (N-VA), a reçu mardi dans la matinée les représentants des syndicats de la fonction publique. Les syndicats du secteur privé avaient également été invités mais un problème d’agenda n’a pas permis de les rencontrer, a-t-on indiqué au cabinet du ministre.

La réforme des pensions menée par le gouvernement fédéral est l’une des mesures vivement contestées par les syndicats. “Le dialogue a été constructif. Nous avons souligné les mesures transitoires qui sont prévues mais l’esprit de la réforme ne sera pas modifié”, a expliqué la porte-parole du ministre.

Aucune rencontre n’a par contre été organisée entre les syndicats et le Premier ministre ou le ministre de l’Emploi. 

Des premières tensions

Selon notre journaliste sur place, les premières tensions ont éclaté vers 12h20 entre le Boulevard Pacheco et Boulevard Botanique. 

Des manifestants, vêtus de noir, ont utilisé des feux d’artifices. Les policiers anti-émeutes sont directement intervenus, notamment avec l’usage de gaz lacrymogène. 

■ Vidéo filmée par Yannick Vangansbeek

Des blessés ont été soignés sur place. 

Plusieurs personnalités politiques prennent part à la manifestation

Plusieurs personnalités politiques étaient présentes mardi dans les rues de Bruxelles à l’occasion de la manifestation nationale. Le président du PS Paul Magnette, le président du PTB Raoul Hedebouw, l’actuel président du parti Groen Bart Dhondt et les deux coprésidents précédents Nadia Naji et Jeremie Vaneeckhout étaient présents dans la capitale. Le ministre d’État Jos Geysels et l’ancien Premier ministre Elio Di Rupo ont également fait une apparition.

“Avec le PS, nous plaidons pour une société honnête et équitable”, a déclaré M. Di Rupo sur le stand du Parti socialiste. Il a affirmé que les mesures que le gouvernement veut prendre “ne sont pas équitables” et qu’elles pousseront les gens dans la précarité. Un saut d’index et une hausse de la TVA, la réforme des pensions et les diverses mesures d’économie annoncées ne sont pas la voie à suivre, a-t-il martelé. Le gouvernement ferait mieux de se concentrer sur la lutte contre la fraude fiscale, “comme je l’ai fait durant mon mandat de Premier ministre”, a encore appuyé Elio Di Rupo. “Cela a rapporté un milliard d’euros à l’époque”. L’ancien chef du gouvernement craint que le pouvoir d’achat baisse pour des “milliers de personnes”.

Le président du PTB Raoul Hedebouw et le député flamand, Jos D’haese, étaient également à Bruxelles au stand du parti sur le boulevard Pachéco. “Nous sommes ici pour soutenir les personnes contre le vol des pensions du gouvernement De Wever”, a asséné M. D’haese. Raoul Hedebouw estime également que les mesures d’austérité prévues “toucheront principalement “la classe ouvrière”. “Ils veulent de nouveau aller chercher l’argent chez la classe ouvrière. Une hausse de la TVA, qui peut encore payer ça ? Et un saut d’index ? Il faut que la classe ouvrière cesse de toujours être celle qui paie. Il faut aller chercher l’argent chez les super riches”

Du bleu, du rouge et du vert

Si aucun chiffre officiel n’a encore été communiqué, la FGTB indiquant tout de même être sûre de dépasser les 100.000 participants, la mobilisation de ce mardi 14 octobre à Bruxelles est sans conteste un succès. Le cortège, qui s’est élancé vers 10H45, depuis Rogier a du mal à rester contenu sur le parcours prévu.

■ Duplex de Thomas Dufrane sur place 

Du bleu, du rouge, du vert, toutes les rues avoisinant le parcours officiel en sont pleines. De nombreux manifestants ont dû attendre de pouvoir monter dans un train où il subsisterait une place pour rejoindre la capitale, et le peloton grossit progressivement. Les manifestants sont également nombreux à rejoindre la marée humaine depuis tous les coins du Pentagone.  Alors que la tête officielle du cortège, emmenée par les trois syndicats FGTB, CSC et CGLSB, se trouvait sur le boulevard Pachéco vers 11h30, des vagues de ballons, drapeaux et calicots déferlaient déjà bien au-delà de la place de l’Albertine.

Des centaines de manifestants regagnent leur train à la gare du Midi

Alors que la manifestation nationale s’est officiellement ébranlée vers 10H45 mardi depuis la gare du Nord à Bruxelles, des centaines de militants avaient déjà atteint le point final de la marche, la gare du Midi, à la mi-journée. Aucun rassemblement n’était à signaler, chacun reprenant son train dans le calme.

Le gros du cortège n’avait, lui, pas encore atteint le boulevard Lemonnier et la circulation n’était d’ailleurs pas encore empêchée sur la petite ceinture proche de la gare du Midi.

Le cortège a démarré, près de 120.000 personnes attendues par les syndicats

Les manifestants ont commencé à défiler dans les rues de Bruxelles vers 10h45 mardi. Après les discours des représentants des trois syndicats et de la société civile, le cortège s’est mis en branle sur le boulevard du Jardin botanique, au son des klaxons et des explosions de pétards, avant de se diriger vers le boulevard Pachéco.

Près de 120.000 personnes sont attendues, selon les syndicats, pour une “manifestation nationale” contre diverses mesures décidées par le gouvernement fédéral “Arizona”.

Le cap des 100.000 franchi

Plus de 100.000 manifestants étaient déjà recensés à Bruxelles mardi vers 10h15, indiquait le président de la FGTB Thierry Bodson. “Et il y a encore des gens de toutes les villes de Belgique qui attendent de pouvoir monter dans un train pour nous rejoindre”, a-t-il scandé.

"Notre carrière n'est pas un jeu", martèle le président de la CGSLB

“Notre carrière n’est pas un jeu”, a scandé à plusieurs reprises le président de la CGSLB/ACLVB, Geert Truyens, à Bruxelles mardi, avant le début de la manifestation nationale contre la politique de la coalition Arizona.

“Nous ne sommes pas des pions, nous sommes des êtres humains avec des rêves, des projets d’avenir, il n’est pas question de nous manipuler“, a martelé le syndicaliste. “Jour après jour, on joue avec nos vies comme s’il s’agissait de dés, et pendant ce temps, nos certitudes disparaissent. Il suffit d’être malade, trop vieux, et c’est retour à la case départ”, a-t-il ajouté.

Des mesures d’économie sont bel et bien nécessaires, a concédé M. Truyens, mais “pourquoi toujours les diriger vers les personnes les plus précaires?”, s’est-il interrogé, face à la foule de manifestants. “Il faut réformer, oui, mais avec bon sens, en demandant à chacun de contribuer équitablement. Nos carrières valent mieux que cela.”

Pour Ann Vermorgen, présidente de la CSC/ACV, des économies peuvent, et doivent, être faites autrement. “Nous savons qu’il existe d’autres solutions. En faisant en sorte que tout le monde contribue correctement. Avec une taxe sur les plus-values sérieuse, un véritable impôt sur la fortune, une taxe numérique pour les géants de la technologie, des emplois qui ne rendent pas malades…”

Des représentants de la société civile ont également pris la parole avant le départ du cortège, dont la présidente du Réseau belge de lutte contre la pauvreté (BAPN) et le président de l’Association belgo-palestinienne. Nadia Cornejo, porte-parole de Greenpeace, a de son côté appelé le gouvernement à rehausser ses ambitions climatiques pour 2050. “La transition sera juste ou ne sera pas”, a-t-elle souligné. 

"Les travailleurs ont perdu du pouvoir d'achat, même la Banque nationale le dit", fustige la FGTB

Le secrétaire général de l’ABVV/FGTB, Bert Engelaar, appelé à prendre la présidence du syndicat socialiste en janvier, n’apprécie pas non plus ce qui se trouve sur la table. Il dénonce l’idée d’une hausse de la TVA associée à un saut d’index. “Ils veulent faire des économies sur le dos des gens qui travaillent, mais ces gens sont épuisés et ont déjà suffisamment économisé. Analysons enfin à quelle hauteur les gros patrimoines peuvent contribuer. Les riches n’entrent pas dans la danse et ils reçoivent même des cadeaux supplémentaires.”

Quant au saut d’index, il n’apportera rien selon M. Engelaar. “Les travailleurs ont perdu du pouvoir d’achat, même la Banque nationale le dit.” Bert Engelaar mise sur une contribution des millionnaires dès 1 million d’euros. Selon lui, la proposition de Vooruit sur la contribution des millionnaires ne va pas assez loin. “Il y a des économistes bien plus intelligents que moi qui disent que cette contribution ne va rien rapporter. Mais plus de trois quarts des Flamands demandent une taxe sur les millionnaires, même les électeurs des partis de droite.”

Ponctuant les discours, la foule a adressé le slogan “We will stop you” au Premier ministre Bart De Wever et au président du MR Georges-Louis Bouchez

"On va durcir le mouvement d'ici la fin de l'année" promet Thierry Bodson

“Il y a un an, on était déjà là pour dire non. Malgré la fatigue, les doutes et les menaces vous avez tenu bon: aujourd’hui on est déjà plus de 100.000”, a lancé le président de la FGTB, Thierry Bodson aux nombreux manifestants présents mardi matin près de la gare du Nord. Il estime que les 120.000 participants devraient être dépassés car “des gens attendent encore de pouvoir monter dans des trains de partout en Belgique pour nous rejoindre.”

La réussite de cette mobilisation, “c’est non seulement celle des syndicats mais celle du monde associatif”, avec 45 organisations de la société civile qui ont officiellement rejoint le mouvement. “Le combat contre le gouvernement de l’Arizona, ce n’est pas le combat d’une journée, d’une année, c’est celui d’une génération. Une génération entière qui refuse qu’on détruise en six mois ce que nos parents et grands-parents ont mis du temps à bâtir”, a-t-il scandé. 

Pouvoir d’achat en baisse, sécurité sociale en baisse, qualité des services publics en baisse, le bulletin donné par le syndicat socialiste au gouvernement fédéral est “nul” et “s’il doit tomber grâce au coup de butoir qu’on va leur mettre, on ne pleurera pas”. “Ce gouvernement est beaucoup moins solide qu’il n’y parait.” 

► Revoir l’interview | “On va évaluer la motivation des affiliés syndicaux à continuer”, la CSC n’exclut pas une grève générale prolongée

Le président de la FGTB en est probablement à sa dernière grande manifestation, puisqu’il prendra sa pension d’ici la fin de l’année. Il a cependant prévenu que le mouvement allait encore se durcir d’ici là. Enfin, très ému, il a appelé les manifestants à marcher pacifiquement. “Notre force, c’est aussi notre dignité”, a-t-il rappelé.

Les prisons manquent de personnel et font appel à la police

Le service minimum ne peut être garanti dans la plupart des prisons belges en raison de la journée d’action syndicale, indique l’administration pénitentiaire mardi.

“Le service minimum ne peut être garanti, ce que nous déplorons et considérons comme absolument indispensable au fonctionnement des prisons”, précise le communiqué de l’administration pénitentiaire, qui a fait appel à la police pour pallier le manque de personnel.

“Afin de garantir la sécurité et les besoins de base, nous avons fait appel à l’aide de la police. Dans certaines prisons, nous collaborons également avec la Croix-Rouge afin d’assurer la distribution des repas aux détenus“, selon l’administration pénitentiaire.

Des centaines de manifestants arrivent à Bruxelles

Elles se dirigent ensuite vers le boulevard du Roi Albert II, que la police a entre-temps fermé du côté de la place Simon Bolivar.

Des centaines de personnes affluent mardi matin vers la gare de Bruxelles-Nord pour la journée d’action nationale. Les manifestants ne peuvent rejoindre le point de départ du cortège que via la place du Nord. Le boulevard du Roi Albert II est bordé par de nombreuses tonnelles installées par les syndicats et les organisations de la société civile.

► Suivre toutes les perturbations

À la sortie de la gare de Bruxelles-Nord, des cheminots se sont rassemblés et font éclater des pétards ainsi que des feux d’artifice. La manifestation débute vers 9h45 par des discours, avant que le cortège ne s’élance vers la gare de Bruxelles-Midi, en passant par Bruxelles-Central.

"Chaque pour cent de production perdu est un de trop", déplore Agoria

Agoria, la fédération des entreprises technologiques, déplore la manifestation nationale organisée ce mardi à l’initiative du front commun syndical contre les mesures socio-économiques du gouvernement fédéral.

“D’après une enquête menée auprès des entreprises technologiques belges, celles-ci s’attendent à une perte de productivité d’environ 22%”, affirme le CEO d’Agoria, Bart Steukers, considérant que “dans la crise que traverse actuellement notre industrie, chaque pour cent de production perdu est un de trop”. “De nombreuses entreprises font face à des coûts élevés, une incertitude permanente et une compétitivité très fragilisée. Dans un tel contexte, chaque journée de production perdue est littéralement contre-productive”, insiste Agoria.

Le hall des départs de Brussels Airport désert

Le hall des départs de l’aéroport de Bruxelles-National, habituellement animé, était vide mardi matin. Tous les vols au départ et au moins la moitié des vols à destination du Brussels Airport programmés ce mardi sont en effet annulés en raison de la journée d’action nationale.

La grande majorité des personnes présentes à l’aéroport mardi matin étaient des employés de l’aéroport ou d’entreprises environnantes. Çà et là, quelques voyageurs bloqués attendaient encore. Parmi ceux-ci, un ressortissant indien de 31 ans qui devait se rendre à Munich pour son travail. “Je n’ai découvert l’annulation de mon vol qu’à mon arrivée à l’aéroport. J’avais réservé le vol via une autre agence. C’est peut-être pour cela que je n’étais pas au courant de la grève”, dit-il. Son vol a été reporté à mercredi. 

■ Images de Caravaggio Media

Au total, ce sont 48.000 personnes qui ont vu leur vol annulé ce mardi: 33.000 personnes devaient s’envoler de Zaventem et 15.000 personnes devaient y atterrir. Au niveau des arrivées, les vols de 17.000 personnes pourront se poser sur le tarmac de Brussels Airport. Ce sont principalement les bagagistes et le personnel de sécurité de l’aéroport qui participent à la journée d’actions du front commun syndical. “Sans contrôle de sécurité, nous ne pouvons pas laisser partir les passagers : c’est pourquoi l’impact est si important aujourd’hui”, déclare Ihsane Chioua Lekhli, porte-parole de Brussels Airport. “Nous regrettons profondément cet impact, car les manifestations ne sont pas dirigées contre le secteur aérien, mais contre les mesures du gouvernement fédéral”.

C’est la sixième fois cette année que l’aéroport est touché par une action syndicale. “Plus de 250.000 personnes ont déjà été touchées au total”, selon la porte-parole.

Belga

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