Manifestation d’Extinction Rebellion vendredi : “aucune solution négociée n’a été trouvée avec la police”, selon Philippe Close
Malgré plusieurs rencontres, aucune solution négociée entre Extinction Rebellion et la zone de police n’a pas pu être trouvée. La zone de police avait pourtant lancé “de multiples appels trouver un compromis, comme c’est le cas pour les 1000 manifestations par an qu’accueille la Ville de Bruxelles.”, déplore le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close.
Le collectif citoyen Extinction Rebellion souhaite réaliser un happening sur la Grand Place ce vendredi, après le son et lumière organisé en marge des Plaisirs d’hiver, afin de “confronter les politiciens et les entreprises à leur comportement criminel dans la lutte contre le réchauffement climatique“.
“A ce jour, aucune demande de manifestation n’a été introduite par Extinction Rebellion“, précise encore Philippe Close (PS) dans un communiqué. Il rappelle que la Grand Place est une zone neutre, où toute manifestation est interdite. “Il ne s’agit donc pas d’une manifestation autorisée.”, insiste le bourgmestre, indiquant que les personnes qui souhaitent y participer doivent en être conscientes “pour éviter tout malentendu sur le caractère de cette action.” “En fonction du déroulement de l’action, la mission sera donnée à la police d’agir de manière adaptée.”, conclut le communiqué.
Christophe Meierhanz, membre d’Extinction Rebellion, nous confirme que deux rencontres ont eu lieu entre le collectif et la police. Par contre, “malgré nos sollicitations, le bourgmestre n’a jamais répondu à nos demandes de le rencontrer.”, ajoute-t-il. Il rappelle que par définition, organiser une action de désobéissance civile, comme le pratique Extinction Rébellion, se fait sans demander d’autorisation préalable. Mais assure que l’action de vendredi sera douce et calme. Il s’agira de lire une déclaration pendant une dizaine de minutes. “On veut que les choses se passent bien, on est ouverts au dialogue.”
BX1 – Rédaction