Manifestation des agents de sécurité pour de meilleures conditions de travail

Environ 450 personnes, selon les chiffres de la police bruxelloise, étaient rassemblées mardi après-midi à Bruxelles lors d’une manifestation organisée par le front syndical commun du secteur des agents de gardiennage. Les manifestants ont dénoncé une concertation sociale “bloquée” et exigé l’amélioration de leurs conditions de travail.

Campés dès 14h00 devant les locaux d’Arxia, la fédération professionnelle du secteur de la sécurité privée, les employés et délégués syndicaux du secteur ont exprimé leur “ras-le-bol” en faisant du bruit, sous la fumée rouge et verte des fumigènes. “Nous savons que notre travail est pénible étant donné que nous travaillons souvent 24h/7j, cela fait partie du métier. Mais à un moment donné, il faut que notre salaire soit égal à cette pénibilité ainsi qu’à la flexibilité qui nous est demandée quotidiennement”, a insisté le secrétaire fédéral de la FGTB, Koenraad Maertens.

Outre une revalorisation salariale, le front commun syndical demande une meilleure concertation sociale. Il dénonce ainsi le manque de respect de la part des employeurs vis-à-vis des délégués syndicaux au sein des entreprises – qu’il s’agisse de Securitas, G4S ou encore Seris. “Nos délégués syndicaux reviennent toujours en nous disant qu’ils ont exposé les problèmes relatifs à nos conditions de travail aux employeurs, sans que ceux-ci ne leur proposent de solution, reportant toujours la chose à plus tard. Et cela fait des années que ça dure”, déplore Koenraad Maertens. Les manifestants réclament avant tout un “changement d’attitude de la part des employeurs et des entreprises de gardiennage” et une prise au sérieux de leurs demandes. “Alors que le secteur du gardiennage est considéré comme un secteur essentiel, les travailleurs réclament le respect auquel ils ont droit”, résument les syndicats dans un communiqué.

“Si rien ne change, cette mobilisation n’est alors que le début”, a conclu le secrétaire fédéral de la FGTB.

Belga