Mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale contre Netanyahu : “Cela envoie un signal fort, personne n’est au-dessus de la justice internationale”
Alors que la COP 29 (Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques) se tient en ce moment-même à Bakou, en Azerbaïdjan, celle-ci pourrait être prolongée faute d’accord. Pour en parler, Carine Thibaut, directrice d’Amnesty International Belgique était l’invitée de Bonjour Bruxelles.
Ce vendredi 22 novembre marque normalement le dernier jour de cette COP 29, mais il semblerait qu’aucun accord ne se soit dessiné. “On attend des chiffres, rien n’a été mis sur la table encore. On nous a promis des textes pour ce midi alors on verra, mais les négociations sont lentes et bloquées”, confie la directrice d’Amnesty International Belgique.
Mandats d’arrêt
Le 21 novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d’arrêt à destination de deux dirigeants Israéliens (Benjamin Netanyahu et son ex ministre de la Défense) ainsi qu’un dirigeant du Hamas. “C’est une décision historique, un signal fort envoyé aux victimes”, confie Carine Thibaut. Ainsi, si l’une de ces trois personnes se rend sur le sol européen, elle sera arrêtée et jugée devant la CPI. “Ce qui se passe sur la bande de Gaza, ce sont des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité même puisqu’il y a l’utilisation de la famine comme arme”.
Selon elle, les responsables doivent rendre des comptes, et cette décision exceptionnelle montre que personne “n’est au-dessus de la justice internationale”.
■ Interview de Carine Thibaut directrice générale Amnesty International Belgique au micro de Fabrice Grosfilley